Je suis las, cette situation me tue, j'aimerai tellement pouvoir t'avouer ce que j'ai sur le cœur, pouvoir enfin te déclarer mon amour...
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Chaque soir je mène une grande bataille, toi tu es là, si beau, si docile. Cependant tu vas de conquêtes en conquêtes et c'est chaque jour une déchirure que de voir un être aussi pure, cet être qui mets si chère, vouer sa vie à de vulgaire conquêtes d'un soir.
Sa fait tellement mal de te voir partir chaque soir avec ces viles créatures. Je voudrais tant faire de toi mon Adam, mais cela est impossible, aimer un homme ne semble pas être de ta nature. Tu enchaîne femmes sur femmes... même pas un seul homme.
Tu me dis chaque fois que tu ne voudrais personne d'autre que moi pour meilleur ami. Cette phrase depuis que tu l'as prononcé ne cesse d'agir comme un poignard sur mon cœur amoureux et en peine. Je t'aime mais comment te le faire comprendre, comment te faire miens, j'aimerais tant trouver des réponses à ces questions qui me sont vitales. Sans toi je ne suis rien.
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La tournée se termine enfin, comme à chaque fin de tournée tout le monde se donne rendez-vous dans deux jours dans le bar habituel. J'approuve comme à chaque foi avec enthousiasme, cependant je n'ai pas envie d'y aller, de part le simple fait que tu sera là et que, comme à chaque foi tu vas partir avec un nouveau trou à ta ceinture, et que comme à chaque foi je vais boire et repartir du bar rempli d'alcool mais pas assez vu que je continuai probablement à mon retour à l'appart. Voila à quoi rime chacune de mes fins de soirée avec le groupe.
J'ai un jour devant moi pour élaborer « un plan » afin de lui faire comprendre que je l'aime. Se soir sera une nuit calme, mon cerveau ne travaillera que demain, ça évitera de passer celle-ci à déprimer comme je le fait chaque soir quand je pense à lui.
Le soleil se lève doucement, laissant sa lumière caresser mon visage endormi. A peine réveillé que tu occupes déjà toutes mes pensées. Après environs un quart d'heure de comatage mon téléphone se met à sonner, une fois, deux fois .... Il commence vraiment à ce faire insistant, je me fais donc violence et part à la recherche de mon portable.
??- Moshi moshi. Nan c'est lui, je ne sais quoi faire mon corps refuse de bouger. Hey sa va pas ?
...- Heuuu si si sa va... c'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu m'appelles, surtout à une heure pareille (9h)
??- Dis Jin-chan, ano... je voulais savoir si sa te disais qu'on sorte tout les deux aujourd'hui ??
Jin- Heuu... bien sur comment refuser une si belle invitation
??- Super sa te vas si je passe à 11h comme sa on mangera dehors
Jin- Huummm.... Pourquoi pas, je pars me préparer alors
??- Oui vaut mieux vu l'étendu des travaux
Jin- Mais heuu... méchant Yuu-chan... bon allé à toute
Yuuto- A toute à l'heure, Ja !!
Que lui arrive-t-il, pourquoi veut-il qu'on passe cette journée ensemble ? Veut-il vraiment ma mort ou quoi, je l'aime tellement pourtant je le déteste tout autant... est-ce ça les contradiction de l'amour.
Je pars donc sous la douche, l'eau chaude caresse mes épaules, cette chaleur est apaisante, je me décide enfin à quitter la douce chaleur de cette eau lorsque l'on sonne à la porte. La flemme de me déplacer, alors j'hurle à travers l'appartement que c'est ouvert. Après mettre égosillé et habillé d'un boxer je me dirige vers ma chambre pour m'habiller, alors éprit d'un grand dilemme « quoi mettre » une voix se fait entendre derrière moi.
Yuuto- Hummm, appétissant tout ça *regards pervers*
Jin- *choqué*
Yuuto- Fais pas cette tête c'est toi qui m'as dit d'entrer, ne ?
Jin- Oui, anoo... tu peu sortir s'tauplais...
Yuuto- Rooo c'est chou, tu fais ton pudique
Jin- Je fait pas mon pudique je suis pudique
Là il se glisse derrière moi et m'enlace au niveau de la gorge.
Yuuto- Si tu te dépêche pas c'est moi qui t'habille *voix perverse*, ne me voyant pas bouger, comme tu veux tu l'auras voulu.
Il se saisit de vêtements, il m'envoi valser sur le lit et se position à califourchon sur moi.
Jin- Nan mais c'est bon je sais très bien m'habiller tout seul...
Yuuto- Aller laisse toi faire, je vais rien te faire je vais juste t'habiller
J'avais bau tout faire il ne voulais pas me lâcher, après avoir fini de
« m'habiller » il me lâcha enfin, et nous partîmes en direction du parc.
Une fois au parc, on se dirige vers un marchant ambulant et on y acheta de quoi se sustenter on fini par se poser dans un coin d'herbe assez isolé de la foule.
Yuuto- Bon qu'est-ce qui t'arrives ??
Jin- Comment ça ?
Yuuto- T'as fait la gueule durant toute la tournée !
Jin- T'as fumé mon pauvre Yuu-chan...
Yuuto- Arrête de me prendre pour un con, à chaque fin de concert quand on sortait fêter sa tu étais limite à l'écart buvant verres après verres.
Jin- ...
Yuuto- Tu sais que tu peu tout me dire...
Jin- Je... franchement il n'y a rien je te jure...
Yuuto- Putin Jin tu saoul dis moi se qui ne vas pas à la fin !
Jin- Gomen, je... je peu pas...
Les larmes se faisaient de plus en plus imposantes, je décide de partir sans plus d'explication. Je ne peu les retenir, les voilà qui coulent inlassablement le long de mes joues. Alors en pleine action pour quitter cet endroit il me retient en m'attrapant la main.
Mon regard se tourne vers lui, les larmes ne cessent de couler.
A m'a vu son visage prend une expression de compassion et d'incompréhension face à mon comportement et ces larmes qui coulent sans interruption sur mon visage. Au bout de quelques instant il me tire à lui et s'agrippe à moi, il me supplie de lui dire ce qui me tourmente, qu'il ne supporte pas de me voir dans cet état.
Je ne peu pas te dire que je t'aime excuse moi, c'est au-delà de mes forces...
Yuuto- Je t'en pris, dis moi, dis moi, je t'aime trop, je ne peut supporter de te voir comme ça, se serait trop me demander, je t'aime, je veux te voir sourire...
Et à son tour des larmes se mirent à s'écouler de ses yeux.
Jin- ...nani...
Yuuto- ...je t'en supplie cesse de pleurer, je t'aime tellement je ne peu supporter de te voir malheureux...
Jin- Tu... m'aime...je...
Yuuto- ...
Jin-Je... moi aussi... je t'aime Yuu-chan... lui chuchotai-je
Ces mots sont sorties plus facilement que je ne le pensai, au même moment je ne pu m'empêcher de lui sauter au cou. Il prit possession de mes lèvres, une de ses mains se perdit dans mes cheveux et grâce à celle-ci il approfondit le baiser.
***
J'aurai donc tant souffert pour rien, toutes ses conquêtes étaient pour essayer de te faire oublier ton amour pour moi, alors que moi j'avais choisis l'alcool.
« Je ne veux plus te voir pleurer, sourire, tu dois sourire, souris pour moi »
Ces mots sont comme une douce poésie, pour toi je ne cesserai jamais de sourire.