Azula se pencha sur le flanc gauche de l’animal. Sanguini vira. Elle poussa un cri d’extase quand elle passa entre deux roches étroites, le Dragon Ailé se renversant, tout son corps tendu à l’horizontale dans une magnifique prouesse digne des plus grands maîtres dragonniers.
- Tu te débrouille comme une chef ! Mais cesse tes acrobaties, nous arrivons à Ba Sing Se, déclara Aton de sa voix gutturale. Il faut qu’on passe outre des maîtres de la terre et du feu qui sont posté sur les murailles.
Azula ricana.
- Passer outre ? Sanguini a besoin d’entraînement.
Aton eut un sourire en coin. Il se retourna face aux cinquante autres dragonniers qui voltigeaient en formation de V derrière Azula et lui. Il leur fit signe de s’arrêter. Les Dragons stoppèrent conformément aux ordres de leurs cavaliers. Leurs immenses ailes battaient l’air et Azula pouvait sentir le vent sur son visage. Elle observa autour d’elle. Ils étaient à moins de un kilomètre de Ba Sing Se et le soleil se levait à l’horizon. Soudainement, elle repensa à Mai, Ty Lee, son frère. Tous des traîtres ! Elle se chargerait personnellement de Mai, à titre de représailles. Elle allait lui faire regretter sa trahison. Elle avait imaginé une mise en scène tellement belle et cruelle… Rien que pour elle, Mai allait être très touché par l’attention qu’Azula lui portait… Mais pour le moment, elle avait vu une proie subtilement intéressante. Sur la muraille, il y avait une jeune servante qui distribuait des cerises aux gardes postées sur les immenses murs de pierre. Celle qu’elle avait bannie après qu’elle lui ai donné des cerises avec des noyaux. Elle voulait qu’elle s’étouffe ? Très bien, mais ce ne serait pas elle qui s’étoufferait de sa proie. Elle avait osé se moquer d’elle. Bien, très bien.
- Dragonniers ! Alpha, ordonna Aton.
Il y eut des grognements et des rires. Les Dragons poussèrent des cris d’impatience. Aton se tourna vers Azula. Elle portait l’uniforme habituel des Chevaucheurs du Vent : une tunique rouge et or, brodée et protégée par des bottes et des gants en cuir. Elle tenait fermement les rênes de sa monture qui montrait les crocs aux oiseaux qui faisaient discrètement le tour de l’escadrille. Azula elle-même semblait réfléchir. Elle portait ses longs cheveux bruns attachés en un chignon serré qui découvrait son visage à l’allure digne et fière d’une authentique princesse. Mais dans ses yeux brillait une telle haine, comme une folie dévastatrice. Il sentait une grande puissance en Azula. Et aussi un grand atout. Elle était leur guide dans la nouveauté du monde, qui avait bien changé depuis les siècles écoulés. Mais ce qu’il aimait le plus chez cette fille, c’était son apprentissage. Elle apprenait avec une telle rapidité, une telle facilité. Elle avait facilement pu maîtriser cet enseignement ancestral qu’était la maîtrise de l’Orage. Et elle dépassait la plupart des dragonniers ici présents. Le Seigneur du Feu et sa femme, les quatre Nations et tous leurs habitants allaient s’en mordre les doigts. Non, il y avait une chose qu’il redoutait. Anbu et Arul, ses anciens amis, maîtres dragonniers d’une puissance inconsidérée. Il étaient passé du côté de l’ennemi. Et Azula est la sœur de Zuko. Dans les veines du Seigneur du Feu circulent la même puissance que sa sœur. Et si Arul et Anbu avaient décidé de lui apprendre la maîtrise de l’Orage ?
S’ils aidaient l’Avatar et Zuko ? Leurs amis ?
Aton sourit férocement. Ils auraient juste un combat intéressant à gagner. De toute manière, il devait retrouver Arul et Anbu. Il n’aurait qu’à tuer Arul. Anbu était très… attachée à lui. Elle serait alors tellement anéantie qu’elle perdrait tous ses moyens, y comprit sa maîtrise de l’Orage. Un problème de réglé.
- Chef !
- Oui, Doris ?
- Rappelez-moi pourquoi on va à Ba Sing Se ?
- Pour prendre la cité non ? Un quartier général et un site d’entraînement pour les Dragons ne serait-il pas judicieux ? Sans compter la nourriture.
- Oui, chef, mais Lady Azula n’avait-elle pas dit qu’on était là aussi à cause de la présence du Seigneur du Feu ?
- Oui, effectivement, je tenais beaucoup à faire un magnifique cadeau de noces à nos deux tourtereaux et à leurs amis, sourit Azula.
Zuko passa sa main dans le cou de Mai et l’embrassa. Celle-ci frissonna de plaisir et entoura le cou de son Seigneur du Feu de mari de ses fins bras pâles.
- Bonjour, Fire Lady, dit Zuko en souriant.
- Bonjour mon Seigneur, répondit Mai.
Elle enfouit sa main dans ses cheveux et l’attira à elle, leurs deux corps nus s’enlaçant dans une étreinte passionnée. Mai caressa la mâchoire de son mari du bout des lèvres, le faisant gémir et rejeter sa tête en arrière. Mai grimpa sur ses cuisse et enfouit sa tête dans son cou, le chatouillant de ses longs cheveux soyeux. Elle prit son visage entre ses mains et le caressa de ses longs doigts pâles. Elle embrassa sa cicatrice et caressa sa joue avec un sourire tendre. Il fit glisser ses mains sur les hanches de la jeune fille et remonta sa colonne vertébrale, lentement, pour prendre son cou de ses deux mains et l’embrasser fougueusement.
- Zuko !
Mai et Zuko se figèrent. Mai poussa un cri à vous percer les tympans et remonta la couverture sur le couple. Katara rougit et s’excusa, refermant la porte derrière elle avant de se détourner pour qu’ils puissent se rhabiller. Ce qu’ils firent en quatrième vitesse.
- Qu’est-ce qui te prends ? Il doit y avoir quelque chose de très grave pour nous déranger de la sorte ! s’écria Zuko.
- Excusez-moi encore, mais… On a un très gros problème.
- Je t’écoute.
- On a des Dragons qui discutent à moins d’un kilomètre de la muraille externe.
- QUOI ?! Des Dragons ?!
- Heu, leurs cavaliers. Un truc du style « Les Chevaucheurs du Vent », je n’ai pas très bien compris.
- Des Dragons, ici ? Ils sont combien, deux ?
- Une cinquantaine.
Zuko faillit s’étouffer.
- Une cinquantaine de Dragons ?
- Ailés.
- Ailés ? répéta Zuko.
- Oui, des Dragons avec des ailes, tu sais, flap flap, fit Katara en imitant le battement d’aile avec ses bras.
- J’ai compris, mais… heu, ça existe ?
- Je sais pas, mais dépêche-toi ! Ils n’ont pas l’air commode tes petits amis ailés.
Zuko enfila un manteau et marcha rapidement jusqu'à la chambre de son oncle, Mai sur ses talons, aussi perdue que lui. Il frappa et son oncle Iroh vint ouvrir.
- Je sais ce qui se passe, mon neveu. Et je crois qu’il est temps que je te présente Arul et Anbu.
Une rousse et un homme apparurent comme s’il était tout à fait naturel que deux inconnus se baladent dans le Palais de Ba Sing Se et qui plus est dans la chambre de son oncle.
- Nous remettrons à plus tard les explications, j’essaierais de résumer pendant que nous allons sur les murailles, déclara Arul d’une voix grave.
- Bougez un peu vot’ royal p’tit cul, sinon, vos p’tits soldait vont aller jouer dans un bac de cendres, fit Anbu avec toute l’arrogance que les esprits lui avait permis.
Zuko haussa les sourcils mais ne dit rien et se contenta de suivre ces étranges personnages jusqu’à la muraille externe, où s’était amassé une grande partie de la population, inquiétée par la présence de ces dangereuses créatures. Les soldats essayaient vainement de les éloigner.
- Bon, on est des dragonniers, des Chevaucheurs du Vent, comme eux, mais en mode sympa et on a plus d’Dragons. Ces gentils p’tits gars que vous voyez là, ils maîtrisent les bêtes les plus féroces et les plus dangereuses qui soit. Jusqu’ici, ça va ? expliqua Arul.
- Heu, je crois, répondit Zuko, incertain.
- Bon, le patron y s’appelle Aton et y veut reprendre le contrôle de ce qui était autrefois son royaume. En gros, son but, c’est d’asservir tout le monde, vous mettre en pièce et tout le bazar du gros méchant, ok ? Et vous, c’est d’le détruire en essayant de maîtriser une de ces bestioles et… aut’chose.
- QUOI ?
- J’t’avais bien dit qu’il apprécierait pas la deuxième partie, fit Anbu avec un sourire moqueur. Bon, pour l’instant, contentez-vous de faire évacuez la cité, vous ne pouvez rien contre eux pour le moment.
- Surement pas ! Je vais les repousser ! Je ne suis pas un lâche !
- Ce n’est pas une question de lâcheté, Zuko. Mais de bon sens. Si tu les affrontes, tu risques des milliers de vie inutilement, l’apaisa Iroh.
Zuko grogna et monta les marches de la muraille, Mai lui tenant fermement la main, la peur au ventre. Elle refusait qu’il se mette en danger. Ils contemplèrent le groupe de créatures. Mai se blottit contre Zuko en voyant qu’elles approchaient. Puis, il y eut comme un éclair bleu d’une incroyable puissance et le ciel devint d’un gris terne, une fine pluie noire qui se transforma en averse tombant sur eux. Mai frémit et Zuko la serra contre lui. Aang se plaça devant Katara et Sokka se rapprocha de Suki. Toph semblait sur ses gardes. Elle n’aimait pas du tout affronter une menace venant du ciel, une menace qu’elle ne pourrait en aucun cas contrôler, encore moins affronter. Puis un Dragon fut sur les murailles en un éclair. Il y eut un cri perçant. Puis un silence de mort. Tous les gardes observaient avec méfiance la bête qui dévorait la jeune servante. Zuko voulut intervenir mais se figea quand Mai poussa elle aussi un cri terrifié quand elle reconnut la personne sur la bête rouge sang.
Azula tira sur les rênes et fit se tourner le Dragon pour se retrouver en face de ses ennemis jurés. Elle sourit et tapota la tête du Dragon. Celui-ci mâchait toujours le bras de la servante. Mai gémit, à la fois pétrifié et horrifiée.
- Bonjour, frangin. Je te présente Sanguini. Excuse-le pour ses mauvaises manières, mais c’est qu’il avait oublié de prendre son petit déjeuner, ce matin.
Elle éclata d’un rire glacial. Mai se figea quand Azula la regarda dans les yeux, Sanguini tournant sa tête vers elle, vaguement attiré par l’odeur de chair fraîche.
- Mai, Mai, Mai. Ma très chère Mai. Comment vas-tu ? Je vois que tu fricote avec mon frère. Toujours autant le béguin pour lui, hein ?
Mai ne répondit rien, trop occupée à surveiller le balancer régulier de la tête de Sanguini. Azula sourit. Sanguini tendit brusquement son cou et fit claquer sa gigantesque mâchoire à quelques millimètres de Mai. Elle poussa un cri et Zuko la tira vers lui.
- Haha ! Il ne va pas te manger, Mai. Oh, suis-je bête. Bien sûr que si !
La bête s’avança brutalement vers Mai, figée. Elle était incapable d’esquisser le moindre geste, trop effrayée.
Sanguini écarta Zuko d’un coup de queue, qui fut propulsé vers Sokka qui le rattrapa de justesse.
- Mai ! Ne reste pas là ! hurla Zuko, désespéré.
La bête avait arrêtée sa tête juste devant le visage de Mai, hypnotisée par ses grands yeux rouge sombre. Elle ouvrit lentement la gueule, découvrant ses longs crocs recourbés, dégoulinant de bave. Mai écarquilla les yeux.
- Mai, je t’ai toujours fait confiance, pourquoi m’as-tu trahie ?
- Je… j’aime Zuko !
- Je crois que j’avais compris. Tu as mal compris ma question. Je me suis toujours demandé à quel point tu l’aimais, qu’est-ce que ça pouvait faire d’être séparé de lui après qu’il t’ai trahi, même lorsqu’il t’a délaissée, tu lui as sauvé la vie. Il n’a même pas cherché à te récupérer, pauvre de toi. D’après tes geôliers, tu passais ton temps à te lamenter et à sangloter. Quel genre d’homme pourrait-il faire ça à sa bien-aimée ? Je me demandais ce que ça faisait de sauver l’homme qui t’a délaissée dans ta misère et ta souffrance ?
Mai était blanche, encore plus pâle que d’ordinaire. Azula affichait son habituel sourire sadique. Elle se délectait de la souffrance qu’elle avait réveillée en Mai, sa douleur sur son visage était un pur délice.
- Ne l’écoute pas Mai ! Elle cherche à te retourner contre nous !
- Mais elle a raison.
Ses paroles avaient sonné comme une condamnation. Le sourire d’Azula s’agrandit. Elle fit relever la tête de Sanguini qui poussa un grognement insatisfait.
- Malheureusement pour toi Azula, c’est que tu ne sais pas ce que signifie le mot amour, déclara Mai.
Elle lança un shuriken sur Azula. Celle-ci fit rouler ses yeux et fit stopper les shuriken d’une main. Il restait suspendu dans les airs. En fait, Azula avait envoyé une bourrasque de vent contraire.
- Je pourrais te tuer Mai. Mais je voulais juste gâcher vos noces.
- Co…Comment ? s’exclama Zuko en pointant le shuriken du doigt. Tu ‘es pas un Avatar !
- Non, juste un maître de l’Orage. A bientôt, mon cher frère. Ce n’est qu’un avant-goût de ce que je peux désormais faire. De ce que nous pouvons faire. Que ceci te serve d’avertissement.
Elle fit s’envoler Sanguini et une cinquantaine de Dragons frôlèrent leurs têtes, crachant leurs flammes sur Ba Sing Se. Les habitants et les soldats criaient, se protégeant comme il le pouvait. Zuko restait sans voix. Aang, Katara, Sokka, Suki et Toph étaient figés dans leur horreur. Mai était resté là, à pleurer et à trembler. Zuko s’approcha d’elle pour la calmer.
- Faîtes évacuez la cité, murmura Zuko au général.
Celui-ci acquiesça et obéit.
- Je n’avais pas prévu que votre sœur est atteint un tel niveau de puissance. Ce sera plus compliqué que prévu. En attendant il faut évacuer, déclara Arul.
- Hey ! s’écria Anbu. Regarde ! Ce sont nos Dragons !
Arul leva les yeux.
- Attends un peu que… commença Anbu.
- Pas la peine, fit Arul.
Il siffla.
- Dara ! Astra !
Deux des plus gros Dragons se retournèrent et poussèrent comme des cris de joie. Ils se secouèrent, faisant tomber leurs dragonniers provisoires. Dara était de couleur bleu-vert et avait de grands yeux gris. Elle s’approcha d’Arul qui sourit en la voyant se poser et lui caressa la tête. Elle ferma les yeux paresseusement, en signe de contentement. Puis il monta. Il rit quand il vit Astra faire de grands cercles au dessus d’Anbu en poussant des cris mécontents.
- Ok, c’est bon, j’t’adore, gros tas d’écailles ! Maintenant, pose ton gros cul ici ! s’écria Anbu.
Astra obéit. Elle se posa, secouant ses écailles gris cendré et clignant de ses yeux noirs. Elle ouvrit la gueule et souffla sur Anbu. Ses cheveux volèrent. Anbu leva les yeux au ciel et grimpa sur le dos de la bête.
- On s’retrouve à Rozen, mes chéris ! s’écria Anbu avant de décoller et poursuivre Dara et Arul dans les airs.
Zuko prit Mai par la main et l’entraîna jusqu’au passage. Leurs amis suivirent, se faisant bousculer par la population. Mai maugréait pour la forme, mais Zuko en avait cure. Azula était devenue bien plus puissante et avait réunie la plus grande et la plus féroce tribu qui est jamais existée. D’après ce que lui avait dit son oncle en tout cas.
Il fallait retourner à Rozen au plus vite pour rencontrer Arul et Anbu, qu’il lui apprenne ce qu’ils jugeraient utile pour détruire cette nouvelle menace.
Zuko et Mai montèrent dans le dirigeable royal. Une fois dans leur cabine, ils purent entendre les moteurs ronronner et virent les autres dirigeables évacuer tout le monde. Zuko regarda par la vitre. Il vit le Dragon d’Azula se poser sur le toit du Palais et pousser un rugissement de victoire. Les Dragons voltigeaient au-dessus de Ba Sing Se et poussaient des cris perçants. Zuko ferma les yeux. Voilà ce qui restait de la cité la mieux défendu qu’il n’ait jamais vu.
Mai s’approcha de lui et posa sa tête sur son épaule. Il caressa ses cheveux.
- Pourquoi ne pouvons nous pas avoir une vie libre de soucis, pouvoir aimer et être heureux pour une fois ? dit doucement Mai, une note de tristesse dans la voix.
- Si je le savais, je te le dirais, Mai. Aang et moi devons à tout pris protéger Rozen du prochain assaut. Sans quoi, le monde va tomber aux mains de ma sœur cinglée et de ses nouveaux petits copains.
- Je sais, Zuko, je sais. Mais pour le moment, je préfère que nous utilisions le temps que nous avons à passer ici à nous détendre.
Elle s’assit sur le lit et caressa la main de Zuko. Il comprit qu’elle avait besoin de se sentir libre et éloigné de tous ça. Lui aussi en avait besoin. Il se déshabilla et Mai fit de même. Elle l’enlaça, l’embrassa et ils firent l’amour.
Quand il entendit le cri de jouissance de Mai et sentit la jeune femme se cambrer de plaisir sous son corps, Zuko se souleva légèrement et roula sur le côté haletant et soupirant son plaisir. Mai vint se blottir contre lui et ferma les yeux. Elle dormait déjà. Zuko eut une soudaine envie de refaire l’amour avec cette jeune femme qu’il chérissait tant. Il était calme, détendu à présent. Il caressa les cheveux de la jeune femme, huma son suave parfum et déposa un doux baiser sur son nez. Personne n’avait le droit de lui faire du mal. Elle avait eut son compte d’horreur pour toute une vie. Il décida de ne pas la mêler à tout cela.
« Souviens-toi de ce qui s’est passé la dernière fois que tu as décidé ça pour elle » fit remarquer une voix dans sa tête.
Non, cette fois-ci, ce serait différent. Il allait la protéger, passer du temps avec elle, ne plus jamais l’abandonner.
- Je ne t’abandonnerais plus jamais, je te le jure, susurra Zuko à son oreille.
- J’y compte bien, murmura t-elle dans un sourire affectueux.
Il fallait à tout pris qu’il apprenne au plus vite à monter un Dragon, à maîtriser l’Orage ou il ne savait trop quoi. Tout pour empêcher que quelqu’un puisse faire à nouveau du mal à ses amis, à Mai, tout pour empêcher que la paix nouvelle ne se détruise, tout pour empêcher le retour du chaos.