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 par   - 393 lectures  - Aucun commentaire

Bonsoir.

Un nouveau problème est apparu dernièrement : il était devenu impossible d'accéder aux pages dont le lien contient un espace.
J'en ai trouvé la raison dans une obscure discussion sur un forum perdu dans le net.
Il se trouve que la dernière mise à jour dud serveur (le logiciel, pas la machine) a intégré un changement au niveau de la sécurité (???).
Il faut maintenant ajouter un drapeau supplémentaire pour que ces liens ne soient plus rejetés.

Ça m'a pris du temps et pas mal de redémarrages (désolé pour ça) avant de trouver et de modifier les fichiers de confoguration des sites.

En principe j'ai tout modifié, mais n'hésitez pas à m'envoyer un message privé si vous en trouvez d'autres.

Merci.

 


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Commentaires pour Finrod Felagund, la découverte des Humains et le discours des Laiquendi
Auteur S3b34

Auteur Courriel Chapitre Date
Arakiell
           Signaler
1 / Finrod Felagund, la découverte des Humains et le discours des Laiquendi 06-03-2022

 

Bonsoir S3b34,

 

J’avais presque oublié l’existence de Bëor le chef des premiers humains qui vinrent à Beleriand. La plus ancienne Maison des Humains, qui devint la Première Maison des Edain, avait bien mal commencé sa venue en ce monde.

Les premiers humains chantaient…ils chantaient, car ils pensaient avoir échappé à toutes sortes de dangers. Ils s'étaient tout simplement endormis sur leurs lauriers faut-il croire, mais c’était mal connaitre Melkor devenu Morgoth sur ces terres. Le Mal ne dort jamais, quel que soit l’endroit où il peut sévir.

Il se trouve que Finrod se trouva charmé par ces chants. Son cœur frémit sous l’effet de l’amour qu’il ressentit pour ces êtres qu’il considérait comme purs et joyeux. C’est lui qui éveilla les humains avec cette harpe laissée par Bëor.

Finrod est un elfe. Ces derniers étant très portés sur les arts, maîtrisent bien mieux les instruments de musique, ce fut sans nul doute la raison pour laquelle les humains furent tant charmés par son talent.

Il se montrait également très sage pour un elfe et moins méfiant que les Elfes Verts. C'était commeune sorte de guide pour ces créatures imparfaites. L'imperfection est un mot qui n'apparait pas pour qualifier les Humains, mais qui transparaît dans la lectures tant Tolkien devait le penser. C'est du moins ainsi que je le perçois. Je pense qu'il fut si déçu par le genre humain qu'il imagina les Elfes  incorruptibles. L'on ne sauriat l'en blâmer d'ailleurs.

Le dialogue que tu as imaginé entre les Elfes Verts et le monarque Finrod est particulièrement bien bâti.

Le plaisir est partagé. Cependant, je dois t’avouer que nous avons été fort surpris de voir un roi tel que toi s’acoquiner avec ces créatures, reprit-il en désignant les Humains d’un air méprisant.

Il n’y a que le mot « s’acoquiner », qui me fait un peu tiquer ici, car je ne l’imagine pas être prononcé par un elfe, mais c’est un ressenti tout à fait personnel.

 

L’on peut pertinemment comprendre la méfiance des Elfes Verts, venus s’établir en ce pays qu’ils imaginaient en paix. La venue de ces étrangers les inquiète à plus d’un titre. Ils ont des pratiques qui ne correspondent en rien avec les leurs, ils ne respectent pas la nature comme eux le font jour après jour, et menacent de les chasser s’ils persistaient à demeurer sur leurs terres.

Comment définir la légitimité d’une terre ? Je pense que Tolkien n’a pas écrit cette partie du Silmarillion par hasard. Son expérience vécue au cours de la Première Guerre mondiale a dû probablement laisser quelques traces chez lui.

Dans ce texte, les hommes sont perçus par les elfes comme des êtres primitifs, ce qu’ils sont totalement, et c’est ce qui les effraie.

Il ne respecte en rien la nature, du moins, pensent-ils ainsi, il faut bien survivre. Chaque peuple, selon ses croyances, ses apprentissages, évoluera différemment. Les elfes et les humains ne peuvent prétendre se comprendre, car bien trop différents. Même si Finrod sera d’une aide précieuse pour le peuple de Bëor, cela ne changera rien pour leur futur. Si les elfes sont si secrets, c’est qu’ils ont d’excellentes raisons de l’être. Leurs perceptions sont plus affinées, ce qui rend la compréhension bien plus subtile. Mais il est vrai que l’humain n’en est qu’à ses balbutiements au moment où il apparaît sur cette Terre du Milieu.

Comme tout ce qui était nouveau attirait la curiosité de Morgoth, les Humains ne firent point exception à la règle. Il devait donc, obligatoirement, les corrompre.

 

 De plus, ils paraissent capables de se reproduire aussi vite que les Orcs et dans des quantités comparables. Si nous les laissons s’installer, nous seront bientôt minoritaires sur notre propre terre, et nous ne pourrons plus protéger l’environnement.

Soucieux de leur environnement, les Elfes Verts deviennent extrêmement méfiants. Pour eux, la nature est bien plus importante et cela peut se comprendre. La nature est nourricière.

Tu as très bien su retranscrire la peur des Elfes telle qu’elle est narrée dans le livre du Silmarillion.

Ceci étant, les Humains n’étaient pas non plus en odeur de sainteté dans le royaume de Doriath. Il leur était tout simplement interdit d’y entrer.

En ce qui concerne les Ents, l’on peut comprendre également leurs aversions des hommes. Si ces derniers coupent les arbres pour nourrir leurs feux, cela ne va pas dans le sens de ces créatures de la forêt.

Toute la complexité de la chose est de faire coïncider ces peuples différents. Je crois que c’est le point primordial que Sieur Tolkien cherchait à démonter dans ses écrits. Je pense, sans trop me tromper, que sa préférence allait pour les elfes, les seuls défenseurs d’un monde d’une extrême fragilité.

Si l’on  y prête un peu d’attention, l’auteur a fait passer bien des messages dans ses récits dont les hommes d’aujourd’hui feraient bien de s’inspirer, c’est sans doute la raison pour laquelle il a traversé les époques sans jamais faiblir.

 

Je ne sais si tu as été inspiré par un fait précis pour t’être intéressé à cette partie du Silmarillion ou si ce ne fut qu’un choix personnel, mais tu as su entrer dans le monde de cet auteur, t’en inspirer et enrichir par ton style personnel, une partie de cette longue épopée.

Tu aurais peut-être même pu étoffer davantage ce passage, et aller au-delà de ce que l’auteur proposait, mais j’avoue que cela aurait été une autre démarche.

En tous les cas, j’ai beaucoup aimé lire un texte inspiré du Silmarillion. L’univers de Tolkien que je revisite, moi aussi, à ma manière, est une source d’inspiration sans fin. Dommage que l’on ne trouve pas plus de textes de ce genre, mais bon, la folie « Tolkinienne » est retombée dès lors que Peter Jackson a terminé le dernier volet de la trilogie du Hobbit.

J’espère lire bientôt un autre texte de cette période. Le premier âge est pour moi la période la plus intéressante du Silmarillion. C’est le début de toute chose, le commencement des épopées, la naissance d’un monde, comme des légendes.

Je te souhaite une très belle continuation dans ton travail d’écriture, tout en t’adressant mes félicitations, pour ce travail recherché et soigné.

Bonne route  dans l’univers Tolkinien.

 

Arakïell

 

S3b34
           Signaler
--- 08-03-2022

Bonjour Arakiell,

Je suis content que mon texte t'ait plu.

Je ne sais si tu as été inspiré par un fait précis pour t’être intéressé à cette partie du Silmarillion ou si ce ne fut qu’un choix personnel, mais tu as su entrer dans le monde de cet auteur, t’en inspirer et enrichir par ton style personnel, une partie de cette longue épopée.

Comme tu le sais, je suis en train de créer mon propre univers de fantasy, en m'inspirant de Tolkien et de la mythologie gréco-romaine. C'est en essayant d'imaginer l'apparition de l'humanité que j'ai été amené à relire ce chapitre du Silmarillion, et que j'ai eu envie d'écrire dessus.

J'ai apprécié ton analyse. Attention cependant, car j'ai volontairement accentué le côté primitif des premiers Hommes. Dans le Silmarillion, ils ne sont pas décrits avec précision. Tolkien mentionne seulement qu'ils ont un feu de camp et une harpe grossière, que Finrod utilise pour chanter et les enchanter. Il y a aussi le bref passage où les Elfes Verts viennent demander à Finrod Felagund de les faire partir, car ils coupent les arbres et chassent les animaux.

Je ne sais pas si Tolkien avait en écrivant l'image d'hommes préhistoriques. Toujours est-il que pour ma propre œuvre,  je pensais faire des premiers Humains des êtres primitifs et semeurs de chaos. J'ai mis l'accent sur ce qui n'était que sous-entendu dans l'œuvre originale.

L'intérêt pour moi était de faire une synthèse de ma conception de l'humanité, avant d'écrire mon propre mythe de l'apparition de celle-ci. Les courses folles et les animaux mis en pièces, sont des éléments qui reviennent souvent dans la description des Ménades ou Bacchantes.

L'imperfection est un mot qui n'apparait pas pour qualifier les Humains, mais qui transparaît dans la lectures tant Tolkien devait le penser. C'est du moins ainsi que je le perçois. Je pense qu'il fut si déçu par le genre humain qu'il imagina les Elfes  incorruptibles. L'on ne sauriat l'en blâmer d'ailleurs.

Là encore, attention à ne pas confondre ce que je peux laisser sous-entendre avec l'œuvre originale. Dans le monde que je suis en train de créer, je pense faire des Elfes des modèles, des êtres quasiment parfait. Peut-être était-ce aussi la démarche de Tolkien au départ. Néanmoins, à l'arrivée, ses Elfes sont peut-être un peu mieux que les Humains, mais ils ne sont ni parfaits, ni incorruptibles. Il y a quelques Elfes qui sombrent dans le Mal: Fëanor et ses fils (du massacre d'Alqualondë à la fin du Premier Âge), Maeglin ,neveu de Turgon et rival de Tuor à Gondolin, Saeros, ennemi de Turin à Doriath, et d'autres.

Il y a des Elfes parfaits, ceux qui sont restés à Valinor et dont on ne sait pratiquement rien depuis la fuite des Noldor.

J'avais lu dans le livre de Marianne Chaillan sur la fin de Game of Thrones, que l'un des enseignements de celle-ci serait que l'humanité est décevante (ce qui expliquerait que la fin de la série le soit aussi). Tolkien devait aussi être déçu par l'espèce humaine, mais il devait penser que le Mal était si puissant qu'il pouvait corrompre tous les êtres. Ni les Elfes ni les Nains ne sont parfaits, et un Hobbit peut se transformer en Gollum. À partir de Fëanor, il y a aussi eu des Elfes décevanst, même alors qu'ils vivaient encore avec les Valar.

Dommage que l’on ne trouve pas plus de textes de ce genre, mais bon, la folie « Tolkinienne » est retombée dès lors que Peter Jackson a terminé le dernier volet de la trilogie du Hobbit.

Oui, c'est peut-être vrai que Tolkien est moins à la mode depuis que Peter Jackson a terminé la trilogie du Hobbit. J'ai l'impression que les nouvelles générations sont plus influencées par Harry Potter et l'univers de J.K. Rowling.

Le Silmarillion est très riche, il faut faire des efforts, prendre son temps et relire souvent, avant d'avoir une vision claire et s'y retrouver dans cette mythologie. Mais une fois ces efforts fournis, quel plaisir!

Bonne continuation dans tes travaux d'écriture. Peut-être vas-tu toi aussi revisiter l'univers de Tolkien.

S3b34

Arakiell
           Signaler
--- 10-03-2022

 

Je comprends mieux ton choix en effet.

Je n’ai pas remarqué l’accentuation spécifique de l’aspect primitif de l’homme. En revanche, je pense (en espérant ne point trop me tromper), combien Tolkien portait un regard assez dur sur une humanité qui devait probablement l’avoir déçu. Son expérience vécue lors de la Première Guerre mondiale lui ôta certainement ses dernières illusions sur un monde qu’il aurait espéré tout autre.

Je vois bien plus qu’une description d’hommes primitifs dans ce passage et bien plus encore dans celui où les Elfes Verts s’expliquent de leur animosité envers  ces humains, cause de bien des maux sur leurs terres.

Sieur Tolkien détestait rencontrer le monde. Il ne souhaitait en aucune façon rencontrer les journalistes lorsque le succès vint à lui. Il ne voyait que ses amis et parlait peu de son travail avec les étrangers. Devait-on y voir une certaine aversion pour le genre humain ? Peut-être, peut-être pas. En ce qui me concerne, et pour m’être intéressée au personnage et pas uniquement à ses écrits, je reste persuadé que son retrait du monde avait une raison précise. À chacun de se faire sa propre opinion.

Je pense qu’après avoir connu les horreurs des tranchés, l’on peut affirmer de manière à peu près correcte, qu’il y aurait là une bonne raison de ne plus croire au genre humain et de se recentrer sur l’essentiel.

 

Non, S3b34, je ne pense pas qu’il les voyait comme des hommes préhistoriques, mais comme des créatures sans âmes probablement. L’âme étant le réceptacle de toutes sortes d’émotions, s’il les a dépossédés de ce terreau fertile et qu’il a doté les elfes de tant de splendeur, ce n’est pas pour rien. Il a placé chez les uns ce que les autres ont renié de toutes leurs forces. Je le vois plutôt ainsi.

 

Mais tu as très bien fait. C’était une sorte de coup d’essai pour toi.

 

Là encore, attention à ne pas confondre ce que je peux laisser sous-entendre avec l'œuvre originale. Dans le monde que je suis en train de créer, je pense faire des Elfes des modèles, des êtres quasiment parfait.

 

Alors là, nous parlons le même langage, car j’ai un peu la même démarche dans mes écritures. La perfection faite elfe, n’est pas une fantaisie, mais une vision de ce qu’aurait pu être l’homme s’il ne s’était fourvoyé, encore que…c’était prévisible au vu de sa très longue histoire.

 

Tolkien n’a fait revêtir l’habit de la perfection qu’à certains de ses personnages. Il existe, en effet, quelques elfes récalcitrants. À croire que le maléfice, répandu par Morgoth sur la Terre du Milieu, se montra particulièrement efficace.

Bien entendu, il ne pouvait qu’en résulter le mal. Chez cet auteur l’opposition du bien et du mal est le socle où il battit son empire. Ma vision aurait tendance à approcher la sienne.

Ce n’est pas un hasard si les elfes dotés de perfection sont ceux qui sont restés à Valinor, terre sacrée.

 

Tolkien devait aussi être déçu par l'espèce humaine, mais il devait penser que le Mal était si puissant qu'il pouvait corrompre tous les êtres.

Il le pensait aussi sûrement que la Terre tourne autour du Soleil. Sur ce point, cela ne fait aucun doute. Cela vient de sa propre religion, une religion que sa mère qu’il adorait, adopta envers et contre tous, je parle ici de la famille de son époux. Ces derniers ont tout fait pour lui faire renier le Catholicisme qu’elle préféra à l’anglicanisme. À tel point qu’ils lui coupèrent les vivres, et c’est un curé de campagne qui lui tendit une main secourable.

Tolkien, voua un véritable culte à sa mère pour cette prise de position comme pour l’amour dont elle les couva, lui et son frère.

 

Si tu as choisi de bâtir ton propre univers en matière de Fantasy, je suis moi-même un but bien précis en plaçant le choix de Mabel Tolkien au centre de mes propres écrits.

Devait-il en falloir du courage à cette époque pour porter haut et fier ses opinions ! Elle l’avait ce courage et je pense que son fils ne l’oublia jamais.

 

Ni les Elfes ni les Nains ne sont parfaits, et un Hobbit peut se transformer en Gollum. À partir de Fëanor, il y a aussi eu des Elfes décevanst, même alors qu'ils vivaient encore avec les Valar.

Tu as tout à fait raison, S3b34, mais si l’on devait retenir un fait d’une grande importance, c’est que seuls les elfes gagnèrent les Terres Eternelles et que mis à part quelques exceptions comme Bilbon, Frodon, Sam, et quelques autres, ni les hommes, ni les nains, n’eurent le droit de les suivre, c’est donc que ces êtres dotés de beauté, de finesse et d’une âme, ont su répondre à l’appel de leurs cœurs et ne point se laisser corrompre, même si certains furent enténébrés par Morgoth, et jamais de leurs propres faits. Quant aux elfes comme Fëanor et ses fils, ils n’ont fait que plier le genou devant le Mal qui avait trouvé refuge sur la Terre du Milieu. Le Mal s’est invité dans le cœur des elfes par la seule volonté de Morgoth et de la malignité qu’il avait imposée de lui-même, mais à l’origine, leurs cœurs étaient purs. Les hommes, eux, portaient déjà le Mal en eux, car ils naquirent sur une terre déjà pervertie par Morgoth. Ce dernier ne se rendit-il pas sur les lieux de la naissance de l’Humanité dès lors qu’il fut informé de leurs présences ?

La différence se trouve ici et nulle part ailleurs.

 

 

Oui, c'est peut-être vrai que Tolkien est moins à la mode depuis que Peter Jackson a terminé la trilogie du Hobbit. J'ai l'impression que les nouvelles générations sont plus influencées par Harry Potter et l'univers de J.K. Rowling.

Sans doute, mais  elle s’est inspirée, elle aussi, de l’univers de Tolkien, comme s’inspira également George R.R. Martin, bien qu’il n’adhère pas toujours à la pensée Tolkinienne, ce qui peut se comprendre.

Tolkien n’est ni pire ni meilleur qu’un autre, il est différent, c’est cette différence qui perdurera dans l’espace et le temps, comme quelque chose d’immuable, de fortement ancré, d’indestructible. L’on pourra écrire tout et n’importe quoi  pour s’en défendre, le fait est que sa trace sera toujours là, quelque part, dans l’esprit des personnes qui auront apprécié son œuvre.

 

Oui, le Silmarillion est très riche.

Au lecteur avec qui j’ai eu l’occasion d’en discuter, je leur recommande toujours de ne pas envisager cette lecture comme confuse, trop riche ou indigeste. Il faut y aller en douceur et entrer dans cet univers à son propre rythme, un peu comme Virgile qui conduisit Dante à travers l’Enfer et le Purgatoire. La comparaison parait un peu sombre, voire beaucoup, mais la démarche, elle, est la même, car le Mal prend ses aises sur les Terres du Milieu.

Si son verbe se montre parfois impressionnant, il est aussi poétique et c’est au cœur de cette poésie que sont délivrés les messages les plus importants.

C’est comme son livre « Le Seigneur des Anneaux » ; au début c’est barbant au possible ces histoires de familles de Hobbit, mais une fois passé les premiers écueils…l’aventure commence. C’est une forme d’initiation. Une fois initié à cet univers l’on n’en sort plus vraiment.

 

Mais je ne fais que cela, revisiter l’univers de cet auteur, car mes écrits l’exigent. Après…j’avoue que j’y inclus ma part du rêve, sinon, comment pourrais-je faire ressentir ce que moi-même je ressens ?

Merci pour tes encouragements. Je te renouvelle les miens.

 

Bonne route.

 

Arakïell

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