Cet automne le service Médiathèques et Bibliothèque de Grasse organise un concours de fan-fiction sur le thème de l’univers de Tolkien.
Si vous souhaitez participer sachez que votre production ainsi que votre fiche d’inscription sont à remettre par voie postale ou électronique (communication.bibliotheque@ville-grasse.fr) à la médiathèque de Grasse avant le 31 décembre et qu’il faudra vous limiter à 8000 mots maximum. Vous retrouverez toutes les informations dont vous aurez besoin dans le règlement du concours disponible sur le site de la médiathèque https://www.mediatheques.grasse.fr
Le Soldat
[Histoire Terminée] | Auteur: snakeBZH | Vue: 3836 |
[Publiée le: 2009-04-10] [Mise à Jour: 2009-09-18] | ||
13+ Signaler | Romance/Action-Aventure/Mystère | Commentaires : 26 |
Le sergent Steven Right appartient au Marines Recon, l'unité de forces spéciales des U.S.Marines. Alors qu'il est engagé dans une opération en territoire ennemi, lui et son groupe son pris à parti. une roquette explose près de lui, le mettant KO. a son réveil, il se retrouve dans un étrange château et y rencontre une jeune fille cherchant à s'enfuir... | ||
Crédits: L'univers appartient à Mme Rowling. Je n'ai fais que créer le personnage de Steven Right et les situations. |
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Chapitre IV Rencontre à Glasgow[1224 mots] |
Publié le: 2009-04-24 | ![]() |
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CHAPITRE IV : RENCONTRE A GLASGOW
Vers l’est. C’était tout ce que savait Ginny Weasley. Ils devraient marcher vers l’est jusqu’à Glasgow. Ils avaient peut-être toute la largeur de l’île à traverser avec des mages noirs à la recherche de la jeune fille. Steven Right se demandait si cette histoire n’allait pas le rendre fou. Et finalement, il se dit que pour se mettre à croire une fille qu’il ne connaissait pas, lui parlant de sorciers et d’école de magie, il devait déjà être totalement fou.
Ils marchèrent plusieurs heures et atteignirent un village que ne connaissait pas Ginny Weasley. Right se dit qu’il y avait des chances pour que ça soit un village normal. Profitant du couvert de la nuit, il s’infiltra dans un jardin et rampa jusqu’à une véranda. Derrière les vitres, il repéra plusieurs vêtements, pour homme et femme. Il crocheta discrètement la serrure et vola des habits au hasard. Ils s’éloignèrent du village et se cachèrent dans un buisson sur le côté de la route.
« Ce n’est pas du dernier chic ni forcément à votre taille, mais il faudra s’en contenter, dit-il.
-Si j’avais une baguette, j’arrangerai ça vite fait, fit-elle en essayant d’ajuster au mieux un pantalon.
-Je suis pressé de voir ça. En attendant, la seule baguette que l’on ait, c’est celle-là, indiqua t-il en montrant son M4. Elle est un peu voyante donc il va me falloir un sac à dos pour la transporter en la cachant. Nous verrons ça dans le prochain village. On repart. »
Dans le village suivant, Right et Ginny ne trouvèrent aucun sac convenable pour le matériel du sergent. Mais dans le suivant, ils repérèrent un sac à dos de randonnée dans un appentis. L’appentis n’était fermé que d’un cadenas. A l’aide d’une barre de fer, Right fit levier et brisa l’anse. Il ne fit que rentrer, prendre le sac et ressortir. Mais au moment il tomba nez à nez avec le canon d’un fusil de chasse. Il allait lever son arme mais une voix bourrue lui somma de ne pas y penser.
« Petit voleur de merde, fit la voix bourrue. Je vais te livrer aux flics. »
Right repéra Ginny, toujours cachée derrière une haie. Il ne pouvait pas lui faire signe de ne pas bouger sans éveiller les soupçons du propriétaire. Elle fit un pas sur le côté. Le bruit sec d’une brindille craquant sous son poids fit sursauter l’homme. Il se retourna d’un coup en criant. Right en profita pour le désarmer tout en le bâillonnant d’une main. Il l’assomma d’un coup de crosse de son propre fusil de chasse sur le sommet du crâne.
Ginny rejoignit Right.
« Vous allez bien ? demanda t-elle.
-RAS, fit-il en se penchant sur le propriétaire.
-Où ça des rats ?
-Pas rat, RAS. Ça veut dire rien à signaler. Ou rien à secouer au choix.
-Oh. Qu’est-ce que vous faîtes ?
-J’lui fais les poches. Quitte à être poursuivi, autant que ça soit pour quelque chose. »
Right se saisit de son portefeuille et l’ouvrit. Il ne contenait que quelques livres sterling. Il en prit l’argent et laissa le reste. Il commença à partir en faisant signe à Ginny de le suivre.
Cette fois, ils passèrent par les champs et se cachèrent dans un bosquet. Right profita de cet arrêt pour mettre dans le sac tout son attirail militaire. Il ne garda sur lui, dissimulés, qu’un couteau de combat et son pistolet MEU(SOC) pistol.
Maintenant qu’ils étaient un peu plus discrets, ils pouvaient chercher un moyen plus rapide de rejoindre Glasgow. Mais en pleine nuit, cela serait suspect. Ils trouvèrent une route bitumée avec un panneau indiquant la direction de Glasgow. Ils se dissimulèrent à proximité pour se reposer en attendant l’aube. Une fois le jour levé, ils marchèrent en direction de la ville. Lorsqu’une voiture allant dans leur direction passait, Right lui faisait signe en espérant qu’elle s’arrête. Il fallut attendre au moins dix heure du matin pour qu’une voiture daigne s’arrêter. Le propriétaire n’allait pas jusqu’à Glasgow mais proposa de les avancer jusqu’à la ville suivante.
Steven et Ginny profitèrent de leur escale à la ville pour manger quelque chose de consistant. Pour rejoindre Glasgow, le moyen le plus rapide et le plus sûr était de prendre le bus. Ginny ne s’y entendant pas du tout avec les mœurs moldues et leur argent, ce fut Right qui s’en chargea. Le voyage en bus ne fut pas très agréable mais au moins, ils arrivèrent à bon port.
La ville était grande. Steven espérait que la jeune sorcière savait où trouver ses amis. Il lui posa la question.
« A vrai dire, je ne sais pas du tout où ils habitent, avoua t-elle.
-Quoi ?
-Ils se cachent des mangemorts et du Ministère de la Magie. Ces derniers ont des moyens de faire parler les plus réfractaires.
-Vous avez quand même un moyen de les joindre ?
-Je pense. Ils doivent quand même s’acheter de la nourriture et d’autres affaires quotidiennes. Le plus sûr pour eux est de le faire du côté moldu.
-Et ils sont plutôt quoi ? Petit marché du samedi matin ou supermarché ?
-Je pencherai pour épicerie de quartier.
-Ça va nous prendre des heures pour tout vérifier. Autant commencer au plus vite. »
Une par une, ils firent les petites épiceries. Ginny décrivait ses amis pour savoir si le commerçant les avait vus dans le coin. Ils passèrent la journée à vagabonder dans toute la ville. La nuit commença à tomber. Ils devaient trouver un endroit où passer la nuit. Ils n’avaient plus assez d’argent pour aller à l’hôtel et devraient dormir dans la rue.
Soudain, un bruit attira l’attention de Steven. Il regarda discrètement au dessus de son épaule et entre-aperçu une ombre qui se dissimulait derrière un angle de mur. Ils étaient suivis. Depuis quand ? Avec la foule de la journée, il ne pouvait le savoir. Peut-être étaient-ils filés depuis le matin.
Steven tira Ginny dans une ruelle sombre en lui faisant signe de se taire. Il lui ordonna de se cacher et de ne pas bouger. Steven se plaqua dans un coin sombre en sortant son pistolet. L’homme qui les suivait déboucha dans la ruelle. Il était habillé d’une sorte de long manteau noir, comme ceux qui poursuivaient Ginny à Poudlard. Précautionneusement, il s’avança sans repérer le sergent. Ce dernier surgit et d’un mouvement vif, plaqua l’homme au sol, l’immobilisa avec une clé de bras tout en collant le canon de son arme sur sa nuque. L’homme gémit.
« Qui êtes-vous et pourquoi nous suivez-vous ? questionna Steven.
-Et vous ? Vous êtes qui ? fit de même l’homme.
-Neville ! s’exclama Ginny en sortant de sa cachette. Neville c’est toi ?
-Ginny ! C’était donc bien toi ! Je n’en étais pas sûr, c’est pourquoi je vous ais suivi.
-Steven, c’est un ami.
-Vous en êtes sûr ? fit Steven.
-Oui, il est de la résistance. »
Steven relâcha sa prise et se recula d’un pas sans quitter le dénommé Neville des yeux et sans ranger son arme. Neville se releva. Ginny lui sauta dans les bras. Puis il se tourna vers le sergent.
« Qui êtes-vous ? demanda t-il.
-C’est un moldu, répondit Ginny. C’est une longue histoire. Il a besoin d’aide.
-Allons chez moi. Vous me raconterez. »
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