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Science Fiction

De l'autre côté Auteur: Atizumai Vue: 106
[Publiée le: 2011-06-04]    [Mise à Jour: 2011-06-04]
13+  Signaler Action-Aventure/Mystère/Science-FictionPas de commentaire
Description:
2654. Marie vit dans un monde parfait, ou tout est un rêve. Mais elle trouve louche que leur ville, l'Unique, soit coupé du reste de la Terre. Pourtant, personne ne pose de questions. Tout le monde croit le Gouvernement qui les rassure, leur disant qu'ils sont les descendants de la civilisation humaine, qu'ils sont les seuls, qu'Au-Dehors, il n'y a rien. Mais Marie sait qu'ils cachent quelque chose. Mais que se passe t-il dans le Labo ? Quels experiences font-ils réellement ? Que se passe t-il derrière le Portail ?
Crédits:
Histoire originale, tous les personnages et le scénario sont à moi.
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Chapitre 1: Phemm

[1962 mots]
Publié le: 2011-06-04Format imprimable  
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Commentaire de l'auteur Voilà, première histoire de science-fiction que je fais, j'espère que ça vous plaira, bonne lecture !
Je pris le vaisseau-relai, l'air vaguement ennuyée. Ce trajet quotidien, cette routine m'agaçait. Je voulais sortir de ce monde trop propre, trop beau pour être vrai. Je le savais, parce qu'à l'extrémité de notre belle et grande ville, l'Unique, j'avais vu quelque chose qui m'avait, à l'époque, terrifiée. Maintenant, j'étais juste troublée, certaine qu'on me cachait quelque chose, que ce monde n'était qu'un énorme mensonge. J'avais vu un petit garçon. Maigre, de couleur noire, ce que jamais je n'avais vu, avec des cheveux noirs et crépus. Il était en train train d'agonier, se tenant le ventre. C'était en 2643. J'avais six ans. Aujourd'hui, j'en avais dix-sept. Et j'avais appris à me taire et à observer. Garder pour moi ces choses qui ne se disent pas. Dans notre grande ville, l'Unique, tout était parfait. Les gens, toujours de couleur blanche, sans aucune marque quelconque sur la peau, les cheveux toujours lisses et bien coiffés, les yeux soit bleus soit marron. Des clones, voilà ce que nous étions. Notre éducation était parfaite, tout comme notre uniforme bien ordonné. Jusqu'à la ville elle-même. Aucune bagarre, le respect de la loi était toujours présent, tout le monde était nourri, les rues étaient propres, les bâtiments magnifiques. C'était trop... surréaliste pour moi. Ce petit garçon, qui n'avait rien de commun avec nous, je l'avais vu crier famine. Jusqu'à ce que des types armés jusqu'aux dents, d'énormes hommes à l'allure impressionnante, la Garde, le battent, le tuent. Puis je les ai suivi discrètement. Ils ont franchi le Portail. Celui dont personne ne doit s'aprocher, ni même contempler trop longuement. Le Gouvernement disait que nous étions ce qui restaient de notre civilisation, qu'il n'y avait rien derrière le Portail. Que c'était pour nous protéger.

Je les ai vu jeter le pauvre gamin Au-Dehors. Ils ont ouvert le Portail, j'avais l'impression que le dôme argentée de l'Unique s'était évanoui un instant. S'il n'y avait rien Au-Dehors, d'où venait donc le petit nègre ? Ce Portail, pensais-je, nous coupait du reste de quelque chose d'important. Il fallait que je sache quoi. J'avais l'impression qu'on nous détachait du reste de la civilisation humaine. Nous n'étions pas les seuls, j'en étais persuadée. J'avais déjà essayée plusieurs fois de franchir le Portail. Mais je n'y étais jamais arrivée. Qui plus est, la Garde venait toujours faire des rondes. Avec d'énormes bergers allemands. A mon avis, ce n'était pas une frêle jeune fille de dix-sept ans qui réussirait à passer ce Portail seule. Ce qui m'effrayais, c'est que personne ne posait de questions. Ils trouvaient ça normal.

Je contemplais mon reflet dans la vitre du vaisseau-relais. Une petite brune, à la peau blanche et parfaite, aux yeux bleu ciel et au corps parfait. Je n'aurais pas dû me plaindre d'être aussi adulée par les garçons, "aussi mignone", comme ils disaient, seulement ça me dérangeais... Il y avait quelque chose. Brusquement, le vaisseau-relais s'ébranla et je tombais à terre. J'avais l'impression d'exploser. Le vaisseau semblait se briser. J'aperçus une forme. Elle me sourit. Puis disparut. J'ouvrais de nouveau les yeux.

- Mademoiselle, ça va ? me demanda un homme qui m'aidait à me relever.

On m'assura qu'il n'y avait pas eu d'accident. Il fallait que j'y retourne, mais pour le moment, j'étais trop sonnée. Qui était-il, avec ses grandes oreilles d'animal, à la place exacte où se trouvaient les miennes, mais parallèles au sol ?

Je n'avais pas eu le temps de le voir exactement. J'avais juste vu son étrange visage. Surtout ses grandes oreilles velues. Et sa peau grisâtre, argentée. Son cou, qui semblait étrangement décollé et ses yeux d'un vert inquiètant, des yeux de rapaces, qui se rétractaient comme ceux des chats. J'étais... troublée. Je descendis du vaisseau-relais, toujours un peu dans les vapes. C'était comme si on m'avait envoyé une onde cérébrale inconnue, des images, accompagnées de doutes nouveaux et de suppositions folles. Qui était cet étrange personnage ? Venait-il... du Dehors ?

Je marchais tranquillement dans la rue calme de l'Unique, longeant les résidences toujours parfaites.

Brusquement, les alarmes sonnèrent, me faisant sursauter. Toute la ville était éclairée du rouge sanglant des alarmes qui criaient. Les hauts-parleurs se déclenchèrent.

"Veuillez regagnez votre résidence et y restez. Un phénomène dangereux s'est échappé du Labo alors que nous l'euthanasions pour notre sauvegarde. Nous contrôlons la situation, veuillez également ne pas dérangez la Garde dans sa mission, nous vous remercions de votre attention et vous souhaitons une agréable soirée."

Je stoppais. Est-ce que par hasard, la personne de tout à l'heure serait ce phénomène ? Dans ce cas, ils ne contrôlaient rien du tout et devaient paniquer, sinon, ils ne nous auraient pas écarté des fouilles avec autant d'empressement.

Si je restais, je risquais la mort... mais aussi de découvrir enfin ce que trafiquais le Gouvernement dans ce grand bâtiment gris, gardé par des molosses, qu'on appelait Labo. Je décidais de me cacher dans un arbre, grimpant rapidemment et avec habileté.

Une patrouille de molosses, où Garde, passa. Puis une autre. L'Unique grouillait de militaires. Ce n'était pas normal et plutôt inquiètant.

Je m'accrochais un peu mieux à une branche, me penchant en avant pour écouter ce que disait un Scientifique, qui discutait avec un molosse.

- ... facile à identifier. Il se remarque de loin. Enfin... Il a une ceinture que nous n'avons pas réussi à lui enlever. Enlevez lui, par la force s'il le faut.

Il chuchota quelque chose que je n'entendis pas. Puis le Scientifique reprit.

- J'allais oublier, il prononce des paroles imconpréhensibles et pousse des brides de phrases, souvent des mots. Il répète tout ce que l'on dit. C'est dommage, à son regard, j'avais l'impression qu'il était intelligent... Il peut être dangereux, ne l'effrayez pas.

- Bien, Monsieur, répondit le militaire en faisant claquer ses talons.

Il se séparèrent. Je me retins de rire. Qu'est-ce que c'est que ce phénomène ? Il m'a l'air bien ridicule.

Je descendis de l'arbre et et me glisse dans un ruelle, d'ici, je voyais mieux. Alors que j'étais plaquée contre un mur, je sentis un frôlement. Je fis un bond en arrière et retins mon cri d'ébahissement.

Qu'est-ce que c'est que ce truc, bon Dieu ?!

Il doit faire dans les mètres soixante-dix, avec la peau argentée, des yeux verts d'oiseau de proie, de longues canines de chats, de grandes oreilles velues, de couleur caramel, comme sa queue poilue et repliée sur elle-même, telle un petit chien shiba-inu. Il a des ailes aussi, mais elles sont recouverte de plumes, elles semblaient inutiles. Elle sont repliée maladroitement dans son dos et je remarque son cou qui semble avoir deux couches. Il a de courts cheveux blancs et des mains aux longs doigts. Il est pieds-nus et seul un pantalon vieilli cache son intimité. En dehors de ça, c'est quelqu'un de très ordinaire !

J'arrive à reconnaître le visage de tout à l'heure. Mais je ne m'attendais pas à une telle horreur. Je recule et secoue les mains, l'air de vouloir dire que je n'étais ni une proie, ni un adversaire. Il pencha la tête de côté, à la façon d'un chien curieux.

- Heu... Copain ?

C'est la première chose qui me vint à l'esprit. Il se mit à battre des mains, l'air d'un demeuré, répétant le mot "copain". Oui, c'était lui, l'expérience.

Il s'arrêta de bondir en voyant mon expression horrifiée. Il s'approcha de moi, titubant un peu. Non seulement il était horrible mais en plus il ne savait pas marcher correctement. Qu'est-ce que le Gouvernement fichait avec un truc pareil ?!

- Toi... toi comprendre ? demandais-je timidement.

Il fit une pause et se remit à sauter comme un gosse.

- Copain ! Copain ! Copain !

J'imagine que ça veut dire non...

Il continuait de clamer sa débilité. Affligeant.

- Mais tu vas la fermer, oui ? Tu vas nous faire repérer ! Tu ne veux pas retourner en cage pas vrai ?

Silence. Il était immobile. Je soupirais. Il n'avait fichtrement rien compris. Je lui pris la main, non sans dégoût, et remarquais une ceinture. Et s'il pouvait me faire sortir de l'Unique ? Il fallait que je tente le coup. Je le menais devant le Portail, appréhendant un peu. Je pointais l'immense porte. Il m'observa avec son air d'enfant, que je commençais à trouver sympathique.

Soudain, il y eut des coups de feu. La Garde nous encercla. Leur blasters étaient braqués sur nous. Le phénomène eut un mouvement paniqué. Un molosse me prit par le bras, je gémis quand il fint de me le casser. C'est là que je sus.

Le phénomène poussa un cri de rapace, comme s'il fondait sur sa proie. Une collerette s'étira, impressionante, le long de son cou, que j'avais pris pour une seconde couche. Ses ailes se déplièrent soudain, s'étendant sur quatre bons mètres. Et sa queue de caramel se déplia, se dressant au dessus de sa tête, s'apprêtant à frapper, comme un scorpion. Des lobes de la peau du bout de sa queue s'écartèrent, faisant apparaître un pic, qui ressemblait à un dard noir et luisant. J'étais terrifiée. Il l'était aussi. Mais il avait eu une réaction de protection envers moi, la première personne qui ne le rouait pas de coups de bâton. Il était soudain plus gracieux, menaçant. Son visage exprimait la fureur. Le molosse fit une erreur en voulant tout de même m'entraîner. Le phénomène se précipita sur nous. Ses ailes destabilisèrent le molosse et il cracha, comme un chat, ses oreilles battant l'air comme un félin furieux. Aux bout de ses longs doigts se formèrent de longues griffes en forme de serre, aves lesquelles ils déchira le molosse, avant de lui assener un coup de queue. Le dard s'enfonça rapidement et se retira avec autant d'aisance. Il se retourna vers le reste de la Garde. Sa collerette frémit et il poussa un nouveau cri de rapace. Le silence était de plomb. Personne n'avait jamais rien vu de tel. Moi aussi, j'étais ébahie. Et terriblement paralysée, terrifiée. J'observais le molosse se replier en position foetale avant de mourrir en agonisant. Le phénomène me prit doucement contre lui. C'est à partir de ce moment que je sus que s'il ne comprenait mes mots, ils sentaient mes sentiments et peut-être même mes pensées. Egalement qu'il n'était pas un humain. Un autre être, à qui on aurait fait sûbir tellement d'expériences monstrueuses... Un véritable animal. Non, une machine de guerre. Que le Gouvernement édifiait tranquillement. Dans quel but ?

Il ressera son étreinte et ses ailes se mirent à battre. Nous nous élevions dans les airs. Il fallait que je lui trouve un nom. Je sais que ce n'était pas le moment. Mais je ne pouvais pas l'apeller "chose", non ? Voyons... Pourquoi pas... Phemm ? C'est un prénom que j'ai toujours voulu donné à un enfant. Et puis, ça sortait de l'ordinaire, comme lui.

Nous franchîmes le dôme argenté. Et bien, ça y est.

Bienvenue Au-Dehors, Marie.
Commentaire de l'auteur A suivre...
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