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Romance


Défi : amoureuse du prof
Why me ?
[Histoire Terminée]
Auteur: Atizumai Vue: 3000
[Publiée le: 2011-05-23]    [Mise à Jour: 2011-06-02]
13+  Signaler Romance/School-Fic Commentaires : 13
Description:
Ukomi, une jeune fille rebelle de 14 ans, travaille dans un vieux bar miteux afin de subvenir aux besoins de sa seule famille, sa mère malade. Sa vie privée comme son éducation sont de totales échecs. Mais leur nouveau professeur principal ne le voit pas de cet oeil là...
Crédits:
L'idée de base vient du défi "amoureuse du prof", l'écriture est de moi.
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Chapitre 1: bouleversement

[3072 mots]
Publié le: 2011-05-23
Mis à Jour: 2011-06-02
Format imprimable  
Taille du Texte: (+) : (-)
Commentaire de l'auteur Voilà, c'est mon premier défi, j'espère que ça vous plaira, bonne lecture !

Ukomi réajusta la bretelle de son sac à dos. La jeune collégienne se dirigeait d'un pas tranquille vers le grand bâtiment gris. Il était de notoriété publique que la jeune rebelle n'avait rien à faire d'être à l'heure ou non. Tout ce qui importait, c'était que les profs lui foutent la paix afin qu'elle puisse arriver à l'heure au boulot. Son patron, un homme de bonne chère aux habitudes douteuses, tenait un vieux bar miteux dans lequel avait rendez-vous tous les gens peu recommandables de la petite ville qu'Ukomi habitait. Heureusement pour elle, il n'était pas du genre pervers, par contre, ses clients n'était pas forcément aussi indifférent à la tenue provocante dans laquelle elle glissait pour servir ses clients. Tous les soirs, elle troquait ses habits quotidiens contre sa tenue de soubrette pour se faire un peu d'argent, avant d'aller à la pharmacie, réapprovisionner son stock de médicaments que sa mère malade engloutissait avec peine. Puis elle se dirigeait vers le vieil immeuble de quatre étages qu'elles habitaient, elle et sa mère, au rez-de-chaussée. Le petit appartement était vieux et délabré, mais il suffisait à la petite famille Genki qui y avait élu domicile. Le gardien, un vieil homme irascible, se plaignait toujours de l'heure tardive à laquelle rentrait Ukomi, mais celle-ci n'en avait cure. Au fil du temps, elle avait appris à accepter sa condition, ses malheurs et ses déceptions quotidiennes. Elle s'était forgée un masque d'indifférence, devenue aussi expressive qu'une page vierge. Elle arrivait à ne plus rien ressentir jusqu'à minuit et douze minutes, l'heure où elle s'allongeait aux côtés de sa mère. Alors, elle fondait en larmes et gémissait, puis finissait par s'endormir. Voilà la routine quotidienne d'Ukomi Genki.

Aujourd'hui, elle partait avec un semblant d'expression sur son visage pâle. De la fureur. Son professeur principal, professeur de français entre autre, était partit se payer un voyage à Hawaï, tandis qu'il laissait ses élèves avec un certain monsieur Tsunade. Lui, il pouvait se les payer ses foutus vacances ! Alors qu'elle, la pauvre et malheureuse Ukomi, passait ses vacances à bosser comme une folle au bar, dans toute l'illégalité possible à son âge, pour aller dépenser son salaire de misère quotidien à la pharmacie, ensuite aller voler quelque nourriture pour nourrir les deux estomacs qui criaient famine. Takashi Tsunade, préparez-vous à subir toute la gaieté que contenait le cœur amer de la jeune Ukomi !

Mince, quasiment anorexique, Ukomi possédait de grands yeux gris et une longue chevelure de jais. Elle cachait ses formes généreuses sous un tee-shirt informe et un minishort troué qu'elle avait trouvé dans un magasin d'occasion. Le visage inexpressif, agressive au possible, douée sans gâcher ses talents au collège, c'est à dire à s'en foutre complètement, ayant bien mieux à faire que traiter ses camarades de classe avec condescendance et obéir aux professeurs qui faiblissait sous ses remarques acerbes et son ton glacial. Quand on cherchait la jeune fille, il était fort probable qu’elles les envoient à l'infirmerie et il était aussi fort probable qu'elle aille faire un tour dans le bureau du proviseur. Il la sermonnait alors et la collait régulièrement. Heures de colle auxquelles elle n'était jamais présente. Elle ne pouvait pas se permettre de rater ses heures de travail, sous peine de voir son salaire diminuer. Déjà qu'il n'était pas formidable, autant éviter d'en perdre ne serait-ce qu'un petit euro.

La plupart des collégiens la redoutait, les autres évitaient de se mêler à ses joutes quotidiennes. Elle n'avait aucuns amis, et c'était très bien comme cela.
Elle monta sur le trottoir et évita de passer à côté des fumeurs précoces. Elle détestait la fumée de cigarette. Elle lui donnait mal au crâne. Et puis, de toute façon, elle n'aurait pas le loisir de s'acheter régulièrement un paquet de cigarettes.

Elle évita également de passer à côté des mâcheurs de chewing-gum. Non pas qu'elle détestait ça, bien au contraire. Seulement, leur doux parfum chatouillait ses narines et réveillait son estomac endolori. Elle devait tenir jusqu'au déjeuner pour sortir son casse-croute habituel, c'est à dire, un vulgaire sandwich. Les autres la regardaient souvent de travers, tandis qu’ils dégustaient leur délicieux repas.

Elle franchit le portail du collège et atteint le hall. Ukomi bifurqua à gauche et monta au premier étage pour son cours de vie de classe. Cette matière ne devrait pas exister. Tout simplement parce que la jeune fille avait horreur que son professeur principal fouine dans ses affaires et lui pose des questions sur sa vie privée.
Son travail illégal, sa mère malade et sa situation financière ne regardait qu'elle. Et personne d'autre.

Où était donc cette fichue salle ? Tiens, tout au bout du couloir, en voilà une question. Bien qu'ayant plus d'un quart d'heure de retard, Ukomi prenait son temps. Arrivé devant la salle, elle poussa tranquillement la porte et observa brièvement son nouveau prof. Bruns, les yeux verts, de taille moyenne pour un homme d'une vingtaine d'année, un visage sympathique qui lui déplut immédiatement et un costume couteux. Le cours promettait.

-          Mademoiselle Genki ! Je ne vous attendais plus. Prenez place, je ferais en sorte d'écarter ce bref retard pour mon premier jour.

-          Bref retard ? Si vous l'dîtes, tête de pioche.

Ukomi jeta son sac sur une chaise et s'y affala, l'air de rien. Tsunade semblait impressionné par l'audace de la jeune fille.

-          Je vous demande pardon ?

-          J'ai dit tête de pioche, ouais, et alors ? Va falloir vous y faire m'sieur "Tsu-Tsu".

-          Je t'en prie Ukomi, je vois bien à tes cernes que tu es fatiguée, mais ce n'est pas une raison pour laisser ce petit imprévu gâcher nos premiers contact, ne trouves-tu pas ?

-          J'ai toujours des cernes. Et je ne suis pas là pour passer ma vie à répondre à des crétins, alors, fichez-moi la paix, laisser-moi dormir, et tout se passera bien, compris ?

Tsunade soupira. Cette petite Genki promettait d'être un marathon épuisant.

-          Bien, Ukomi, je n'ai pas envie de passer mes cours à me chamailler comme un enfant avec toi.

-           Qu'est-ce que vous sous-entendez ? demandez Ukomi.

Les élèves frémirent. En apparence très calme, glaciale, elle contenait une fureur froide, qui faisait frissonner jusqu'au plus fort garçon du collège. Ils savaient tous qu'elle était capable du pire.

-          Je sous-entends que tu te comportes comme une enfant.

-          Répétez si vous l'osez ! s'écria t-elle.

Elle s'était brusquement levée, droite comme un piquet et serrant les poings.

-          Tu te conduis comme une gamine qui n'a pas ce qu'elle veut. Alors que des milliers de gens souffrent de la famine et de la misère, tu fais un caprice inutile.

Elle frappa. Mais son poing fut immobilisé. Stupéfaite, elle observa Tsunade maintenir calmement son poing dans sa main. Encore enragée, Ukomi lui cracha à la figure.

-          Votre discours était surement destiné à un petit prétentieux gâté, mais sachez que vous n'avez aucune idée de ce que j'endure tous les jours, alors...

Elle cracha une nouvelle fois.

-          Je vous emmerde.

Ukomi était elle-même surprise de son aveu. Mais elle n'avait pas vraiment dévoilé sa dure réalité.

Quelque peu surpris par la confidence soudaine de sa farouche élève, Tsunade n'en laissa rien paraître et abaissa lentement le poing de la jeune fille. Celle-ci partit se réfugier au fond de la classe, tout en lui décochant un regard à couper le souffle.

Bien qu'étant censé être effrayant, il fascina Takashi. Elle possédait de magnifiques yeux argentés. Un regard à la fois beau et ténébreux.

Mais sa colère prit le dessus.

Il la rejoignit, la prit par le bras et l'entraîna au-dehors en claquant la porte.

-          Vous serez collé toute la journée, en ma compagnie.

-          Vous ne pouvez pas faire cela !

-          Si, je suis ton professeur principal. Et j'ai le droit de modifier ton emploi du temps. Tu te passeras de cours aujourd'hui. La retenue te suffira. Et tu vas t'expliquer, jeune fille !

Il la poussa dans le couloir et ils dévalèrent les escaliers. Une fois devant le bureau du proviseur, il attendit sagement qu'elle rentre avant de repartir terminer son cours.

-          Mademoiselle Genki ! Je m'inquiétais de votre absence, sourit le vieux dirlo.-

-          Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous me manquez, ironisa t-elle.

-          Qu'avez-vous encore fait, cette fois ?

-          Oh, trois fois rien. J'ai failli frapper mon prof principal…

Le sourire du dirlo s'évanouit et fit place à un visage sévère.

-          Vous vous rendez compte de la gravité de votre action ?

-           Quelle action ? Je n'ai même pas réussi à le frapper !

-           Vous serez sévèrement punie, mademoiselle Genki.

-           Ne vous en faîtes pas, Tsu-Tsu s'en est chargé. Je suis collé pendant toute une journée en sa royale compagnie.

-           Bien, j'espère que vous regrettez votre geste.

-           Oui, je regrette profondément d'avoir manqué une occasion de le défigurez à jamais, ça, croyez-moi, ça me hanteras toute ma vie !

Le vieil homme soupira et la fit sortir, sous la garde d'un surveillant. Celui-ci la fit monter. Tout en attendant que le cours se termine, Ukomi se chargea d'insulter copieusement le pion, histoire de se défouler un peu avant l'interminable colle qui s'annonçait ennuyeuse.

Enfin, Tsunade fit sortir les élèves à la sonnerie et Ukomi pénétra la salle de classe. Elle s'assit à une table au fond.

-           Rapproche-toi, Ukomi. A moins que tu n'ais peur que je te remette encore à ta place.

Vexée, la jeune fille se leva violemment, prit son sac et le jeta sur la première table, rageuse que ce prof lui tienne tête avec autant d'aisance.

Tsunade prit une chaise et s'assit en face d'elle. Il joignit ses mains et la regarda dans les yeux. Ukomi remarqua que ses yeux étaient d'un beau vert sombre et ses iris étaient cerclés d'un faible halo jaune. Il était jeune, ça se voyait, et visiblement d'une classe financière bien au-dessus d'Ukomi. Ses cheveux bruns en bataille retombaient en mèches soyeuses sur son front et son visage était plutôt bronzé et allongé, comme celui d'un fier aristocrate. Racé, élégant, il semblait tout droit sortit du dix-huitième siècle.

-           Ukomi, j'espère que tu te rends compte que ton comportement a été inadmissible.

-           Parce que maintenant, il ne l'est plus peut-être ?

Il soupira et releva son visage. De près, elle lui semblait plus fragile.

-           Je suis sûr que tu as une bonne raison d'agir ainsi, déclara t-il, soudainement plus doux.
Elle se dégagea, effrayée de la proximité soudaine de leurs visages.

-           Je n'ai rien à vous dire, murmura t-elle haineusement.

Il rit doucement.

-          J'imagine bien, oui. Comment se fait-il qu'aucun professeur ne sache où tu habites ? Pourquoi ta mère n'est-elle jamais présente aux réunions, même sous une demande d'un de mes collègues ?

Ukomi pâlit. De quoi se mêlait-il ? Savait-il à quel point il la faisait souffrir en prononçant ses mots ?

Perdue dans ses propres pensées, Ukomi ne remarqua pas immédiatement que le professeur s'était imperceptiblement rapproché.

Choquée, elle recula précipitamment. A quoi jouait-il ?

-          Qu'est-ce que vous foutez ? s'écria t-elle.

Il sembla suspendre un doigt en l'air, songeur.

-          Pourquoi es-tu aussi distante, Ukomi ? As-tu des problèmes chez toi ? Tu peux m'en parlez, je suis là pour ça, tu sais.

Pourquoi se donnait-il tant de mal pour elle ?

Brusquement apeurée qu'il ait pris ses mains dans les siennes pour la réconforter, elle se leva, prit son sac et sortit en courant. Pourquoi voulait-il à tout pris s'immiscer dans sa vie privée ? Voulait-il l'aider ? Ou était-ce simplement un gros obsédé ?
Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle le haïssait.
Et qu'elle devait enfiler sa tenue de soubrette pour quelques heures supplémentaires qui ne la tuerait pas. Sécher la colle n'était pas une surprise. Mais elle avait pris une importante décision. Désormais, elle n'irait au collège que le mardi et le vendredi. Elle consacrerait le reste du temps à son travail. Au moins, elle ferait quelque chose d'utile à la place.

Takashi resta là, à réfléchir à vitesse grand V. Aux premiers abords, c'était une petite effrontée qui voulait se faire remarquée, mais en la regardant dans les yeux...
Il avait vu une telle souffrance, une telle détresse...
Qu'il ne pouvait pas résister à l'envie de l'aider à tout prix, quelles que fussent ses réactions.

Le vieux patron croisa les bras et observa la petite et attirante Ukomi devant lui, en tenue de soubrette, l'air déterminée.

-          Tu es sûre, petite ? Tu veux vraiment faire autant d'heures supplémentaires ?

-          Oui, je veux absolument que vous augmentiez ma paie, monsieur.

-          Bien, bien. Commence par la table onze.

Elle acquiesça, prit son bloc-notes et se dirigea vers la table onze. Le vieux Yusei ne se doutait pas que sa charmante employée avait en fait quatorze ans, qu'elle masquait par une tonne de maquillage bien réparti. Elle était censée s'appeler Ishiyo et avoir dix-huit ans.
Elle travailla toute la journée comme une folle, ignorant les sifflets des ivrognes et les mains mal placées des pervers. C'est en fin d'après-midi qu’un cauchemar s'annonça.
C'est avec horreur qu'elle vit entrer Takashi Tsunade, l'air morose et épuisé, probablement soûl. Le cœur battant à tout rompre, elle s'approcha de lui et l'installa, prenant sa commande et lui apportant son dû.

Elle se détourna, bénissant le ciel qu'il ne l'ait pas reconnue.

-           Heu... Mademoiselle, excusez-moi...

-           Oui ? fit-elle d'une voix plus aiguë que d'ordinaire.

Il fronça les sourcils et l'incrédulité se lut sur son visage.

-          U... Ukomi... c'est bien toi ?

Celle-ci baissa la tête, honteuse. Elle l'entraîna dehors, de peur que son patron ne découvre la supercherie.

Affolé, le professeur la secoua, oubliant son état d'ébriété.

-          Qu'est-ce que tu fiches ici, au nom de Dieu ?!

-          Je gagne de l'argent. Ce n'est pas assez évident ?

-          Mais... Il est interdit par la loi de...

-           Si vous crachez le morceau au dirlo ou à n'importe qui, je vous ferais renvoyez pour alcoolisme !

Tsunade pâlit.

-          Mais... c'est un mensonge !

-          Vous êtes soûl, personne ne vous croira.

Il soupira.

-           C'est du chantage, et je n'ai pas pour habitude d'y céder. Néanmoins, je ne vous lâcherais plus Ukomi. Je finirais bien par découvrir pourquoi vous agissez ainsi. Je vous collerais comme un chewing-gum.

L'intéressée plissa ses yeux de métal.

-          Vous ne devriez pas vous mêlez de mes affaires. Dans mon intérêt, comme dans le vôtre, murmura t-elle.

Elle se détourna et repartit travailler, ignorant l'intrus avec brio.
Takashi s'allongea dans son lit à baldaquin, un peu tremblant. Que cherchait à cacher Ukomi Genki ? Et pourquoi se sentit-il aussi fiévreux en pensant à cette farouche jeune fille ?
Quand il y pensait, elle était plutôt mignonne, en costume de soubrette...
Mais à quoi pensait-il donc ?!
Il avait juste besoin d'une maîtresse quelques temps, voilà tout...
C'était juste un manque, et rien d'autre.
Si ?

Ukomi sécha ses larmes et se leva en baillant silencieusement, de peur de réveiller sa pauvre mère malade.
Elle se sentit mal, d'un coup. Puis encore plus mal quand elle se rendit compte qu'elle était brûlante. Qu'allait-elle faire ? Si elle n'allait pas travailler, tout irait encore plus mal...

Elle explosa en pleurs une nouvelle fois. Décidemment, le mauvais sort s'acharnait sur elle, ces derniers temps. Tsunade et maintenant ça !
Une brillante idée la traversa. Et si elle allait au collège, à l'infirmerie ? Elle aurait gratuitement un cachet, serait d'aplomb, ferait l'école buissonnière et repartirait tant bien que mal !



Ikura Hyuga, l'infirmière du collège, était une jeune femme des plus attirantes. Une poitrine développé, ferme, des formes généreuses, de beaux cheveux soyeux coupé au niveau du visage et de grands yeux de la couleur d'une pomme bien mûre, la plupart des professeurs fantasmait rien qu'en la regardant, et Ukomi adorait se moquer d'eux. La seule personne en qui elle est jamais eu confiance, c'était bien elle.

Drôle, douce et attentionnée, quelque fois tête en l'air et souvent aguicheuse, ce qui faisait beaucoup rire Ukomi, apportant un peu de gaieté dans sa vie, la très séduisante Ikura était une excellente infirmière. La jeune femme prêtait peu d'attention aux avances des professeurs et les repoussaient sans cesse. Aucun homme n'avait jamais réussi à la faire tomber sous son charme. C'est ce côté inaccessible et indifférent qui plaisait aussi à Ukomi.
Ukomi entra sans frapper, comme à son habitude, mais elle le regretta profondément.

Ce qu'elle vit la plongea dans un profond désarroi.

Takashi Tsunade caressait lentement la joue de l'infirmière, entièrement alanguie sous son emprise. Tous deux étaient collés l'un à l'autre, dans une position plus ou moins compromettante.

Le dos au mur, Ikura poussait des soupirs d'aise quand les mains de son amant caressaient son corps.

A la fois choquée et honteuse de découvrir ce spectacle, elle refera vivement la porte, le cœur battant à tout rompre. Et, oubliant sa fièvre, s'enfuit du collège et alla reprendre son souffle dans une ruelle sombre.

Même sa seule confidente était tombée sous le charme de ce fichu Tsunade ! Qu'est-ce qu'elle pouvait le détester celui-là !

Mais... pourquoi donc avait-elle vu rouge ? Qu'avait été ce pincement au cœur qu'elle avait ressenti pour la première fois ? Pourquoi avait-elle eu brièvement envie de tordre le cou d'Ikura Hyuga ?

Non... elle ne pouvait pas ressentir deux sentiments aussi contradictoires !

Elle ne pouvait pas le haïr...

Encore moins l'aimer...

Commentaire de l'auteur A suivre...
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