Ne pas suivre ce lien !

Fanfic Fr

Publiez et gérez vos fanfics en ligne

 Créer un compte | S'identifier.

Sommaire

Version mobile



Accueil


FANFICTIONS


Lecture


Entre Vous


Édition


Internet & Liens



Derniers Blogs Modifiés


Derniers liens


Articles

(Consulter tous les articles)

Problème avec les liens contenant un espace (Résolu)
 par   - 426 lectures  - Aucun commentaire

Bonsoir.

Un nouveau problème est apparu dernièrement : il était devenu impossible d'accéder aux pages dont le lien contient un espace.
J'en ai trouvé la raison dans une obscure discussion sur un forum perdu dans le net.
Il se trouve que la dernière mise à jour dud serveur (le logiciel, pas la machine) a intégré un changement au niveau de la sécurité (???).
Il faut maintenant ajouter un drapeau supplémentaire pour que ces liens ne soient plus rejetés.

Ça m'a pris du temps et pas mal de redémarrages (désolé pour ça) avant de trouver et de modifier les fichiers de confoguration des sites.

En principe j'ai tout modifié, mais n'hésitez pas à m'envoyer un message privé si vous en trouvez d'autres.

Merci.

 


Accueil des Fanfics Liste par Auteurs/Date Recherche Coup de cœur Hasard...

Fics Originales

 > 

Histoires à suivre

L'ombre ~ Auteur: Natsuhi Vue: 925
[Publiée le: 2011-08-31]    [Mise à Jour: 2013-01-24]
13+  Signaler Général/Action-Aventure Commentaires : 3
Description:
Depuis que l'on a tué ses parents, Elena n'est plus la même. Cela fait quelques années qu'elle exerce le métier de tueur à gage et espère un jour venger ses parents.

De son côté, Nathan se démène pour faire régner le justice. Excellent policier, il aime son métier et ne cesse d'essayer de découvrir qui est cette mystérieuse jeune femme, ayant le regard si dur et triste.

Si différent, et pourtant ils se battent pour la même chose. La justice.
Crédits:
Tous est inventé par moi, moi et moi ! Sauf les citations.
<< ( Préc ) ( Suiv ) >>
  Commenter ce chapitre 

Chapitre 3

[3317 mots]
Publié le: 2011-12-08
Mis à Jour: 2012-09-20
Format imprimable  
Taille du Texte: (+) : (-)

 

J’étais prête à abandonner quand j’aperçus ma sœur dans une voiture que je ne connaissais pas. Le soulagement me pris enfin, puis je la suivis comme je le pus. Sachant que j’étais loin d’avoir la rapidité nécessaire pour courir après cet engin, je dus perdre un temps fou à retrouver la voiture que j’avais aperçu, garée dans une allée calme et paisible. Ce quartier résidentielle était modeste, fort loin de la maison. Aussi discrète qu’un chat, j’examinai la maison et vit une lumière s’éteindre à l’étage. Autour de moi, il n’y avait rien pour que je puisse grimper et je commençai à désespérer. Je grimpai le petit muret qui entourait la propriété, non sans avoir vérifié d’abord un dispositif d’alarme, et fit le tour me retrouvant dans un petit jardin bien entretenue. Un gros tuyau montait le long de la maison et je le grimpai comme je le pus, c'est-à-dire avec difficulté. A travers la fenêtre, je découvris une chambre d’enfant à en juger par la décoration, et une silhouette dans le lit m’interpella. Je reconnus la chevelure de Marianne. J’ouvris la vitre coulissante avec facilité puis m’introduisis dans la maison. Marianne sursauta, la peur imprégnant ses traits. Elle se détendit quand elle me reconnut.

« - Mais qu’est-ce que tu viens foutre ici ! Chuchota Marianne, se retenant de hurler en se levant du lit à toute hâte.

-          Du calme, Marianne. Je t’ai cherché et par pur hasard je t’ai vu dans une voiture. Chez qui es-tu ?

-          Tu devrais partir d’ici avant que tu ne te fasses remarquer... Où est Robin ?

-          Il est avec Jean, la rassurais-je.

-          Va-t-en vite. »

Je ne compris pas son attitude, et la porte qui s’ouvrit en grand fracas ne me laissa pas le temps de lui poser la question. C’est un Nathan déterminé, armé d’un pistolet qui m’accueillit, et je ne pus m’empêcher de sourire de toutes mes dents.

« - Et merde alors, fis-je, sachant pertinemment que Nathan ne supportait pas les gros mots. Il faut que Marianne se retrouve dans la seule baraque ou j’aurais aimé qu’elle ne soit jamais. Plutôt hilarant comme coïncidence. J’aurais du faire attention.

-          Écarte-toi d’elle, m’ordonna-t-il. Et lève les mains en l’air. »

Je m’exécutais, hilare.

« - S’il vous plaît, Nathan…

-          Taisez-vous, Marianne. J’avais une intuition, et j’ai eu raison de la suivre. Qui aurait cru que je serais sur les lieux d’un de tes crimes sans m’en rendre compte ? »

Il devait parler de l’attaque qui avait eu lieu à mon domicile et fut surprise que se soit lui qui s’en occupe. Je pouffais, mis les mains derrière la tête et m’avança assez pour être devant Marianne.

« - Je paris que tu as été drôlement surpris en découvrant Marianne, mon petit choupinet... Ronronnais-je.

-          Quand est-ce que tu prendras les choses sérieusement ! S’indigna Marianne, se mettant à mes côtés.

-          Ferme la Marianne.

-          Tu devrais écouter ta sœur. Tu n’aurais jamais dû venir ici. A présent je vais t’arrêter, et je suis bien désolé que tu es une sœur qui assiste à cela.

-          Voyons Nathan, ne me sous estime pas et surtout, ne me provoque pas, menaçais-je, prête à dégainer rapidement. »

Nos regards ne se quittèrent pas, et j’étais loin de m’abaisser à perdre ce combat. Je me demandais si je serais assez rapide pour dégainer en cas de besoin, mais quand une arme visait votre crâne, j’avais tendance à me poser la question deux fois avant d’essayer. Nathan resta silencieux, et je vis une lueur étrange dans ses yeux.

« - Que faisait les hommes de Lanvin chez toi ? Questionna-t-il.

-          Tu crois vraiment que c’est le moment de parler boutique ?

-          Répond.

-          Je n’en sais rien… Soupirais-je. Pour tout te dire, j’ai faillis y passer. Je rentrais chez moi tranquillement comme une citoyenne modèle quand une balle m’a frôlé la tête.

-          Tu n’arrêtes donc jamais de plaisanter ?

-          Hélas, non. Intervint Marianne, plus énervé que jamais. »

Un long silence s’installa, pesant, et presque étouffant. J’étais presque certaine que si je tentais quoique ce soit, Nathan ne me tuerait pas. Je n’allais cependant pas y mettre ma vie en jeu, mais cela fait maintenant longtemps que je le connaissais, et cet homme évite de tuer le plus possible. J’eus soudain envie de le faire chier, le titiller un peu et voir jusqu’ou il irait. Je m’avançais alors lentement, dégageant mes mains de ma tête.

« - Arrête de jouer nom d’un chien ! S’agaça Nathan. Tu ne peux plus t’en sortir. C’est fini.

-          C’est loin d’être fini, et tu le sais parfaitement. Si ce n’est pas toi, c’est quelqu’un d’autre qui me tuera. Et je sais parfaitement que tu ne me tueras jamais, Nathan. Tu es loin d’être comme ça.

-          Je ne te conseille pas de me tenter.

-          Tu sais, le plaisir de te coller une balle dans la tête est très tentant et j’adorerais ça. Mais tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas une priorité. Les deux intrus ont essayé de me tuer. Je n’avais pas prévu de les abattre… Pour une fois. Je suis une simple citoyenne, tu n’as aucune preuve contre moi sinon cela ferait longtemps que je serais sous les verrous.

-          Je te signal que tu es entré par effraction dans la maison d’un policier. Et qu’est-ce qui t’as fais changer d’avis ? »

Je lançais un regard un peu trop éloquent à Marianne qui comprit le message, horrifié.

« - Alors, ce garçon n’est pas votre fils, mais celui de cette assassin ? Comprit Nathan en ayant pas perdu une miette de la scène. »

Je souris.

« - Ce connard à pointer une arme sur sa tête. Ce qui a suffit. C’était de la légitime défense. Du moins pour le premier. Le deuxième, je doutais qu’un simple citoyen porte une arme aussi grosse entre les mains.

-          Comment peut-on avoir un fils, et être un assassin ? S’indigna Nathan.

-          Les temps son dures. Plaisantais-je, en m’approchant.

-          Tu aurais quand même pu les épargner, on ne peut pas interroger de cadavres.

-          Tu sais Nathan, dans mon monde, c’est tuer ou être tué. Personnellement, je préfère largement faire partie de la première catégorie. Les gens comme ça ne réfléchissent pas. Ils tirent et posent les questions ensuite. Tu devrais le savoir et il serait temps qu’un jour tu comprennes qu’en étant aussi doux qu’un nounours, tu finiras par crever.

-          Ce n’est pas à toi de décider si un homme doit vivre ou mourir. Il me semble que je te l’ai assez répété. Même si ce sont des salopards, c’est en prison qu’ils doivent purger leur peine. »

J’éclatais de rire.

« - Tu es naïf ou tu le fais exprès ? Les connards qui tuent, violent, profitent des gens ne sont pas jugé comme il le faudrait. Un jour ils sortent de prison, et celui d’après ils recommencent leurs conneries. Une balle dans la tête règle le problème.

-           Mon boulot est de les arrêter et la justice s’occupe du reste.

-          Quelle justice Nathan ? En quoi un meurtrier aurait le droit de sortir et de continuer à tuer ? Pourquoi le plus souvent, les enfoirés s’en sortent. Pourquoi devons-nous voir les visages horrifiés des victimes avec la peur de se retrouver face à son agresseur ou qu’ils veuillent tuer ceux qui l’ont mit en prison ? La seule chose qui soulage, c’est qu’ils soient tous mort.

-          La seule chose qui soulage, c’est quand on est certain qu’ils ne nuiront plus à la société. Rétorqua Nathan. Tu n’as aucun droit de vie ou de mort sur qui que cela soit et tu le sais parfaitement.

-          C’est plutôt plaisant de voir un connard à la merci de mon flingue. Et c’est encore meilleur quand tu vois la terreur sur leur visage. Ils ne méritent que ça. »

Nous ne serions jamais d’accord, et cette énième conversation me le confirma. Nathan était aveuglé par une justice injuste, prêt à appliquer les lois avant tous. La lumière de la chambre s’alluma d’un coup. Je sursautais, suivis de Marianne et même de Nathan qui furent autant surpris que moi. Nathan fit l’erreur de détourner les yeux une seconde de moi, ce qui me suffit pour le désarmer avec rapidité et je pointais à mon tour l’arme sur sa tête. La femme qui venait de nous interrompre poussa un cri horrifié en plaquant les mains devant sa bouche.

« - Quel petit cachotier ! Ricanais-je Tu ne m’avais pas dis que tu avais une jolie femme.

-          N’aie pas peur Iris. Je te présente celle qui me gaspille tout mon temps. »

Iris, dont la couleur de cheveux me rappela celle de Robin, me regarda de ses yeux bleus avec un air beaucoup trop compatissant à mon goût.

« - Tu mens, n’est-ce pas ? Comment peut-elle être une meurtrière… Elle…

-          Quoi ? Faut-il faire deux mètres, êtres musclé comme Popeye et ne pas prendre soin de soi pour être une professionnelle ? »

Je vis Nathan sourire du coin de l’œil.

« - Une professionnelle… S’exclama de fureur ma sœur aînée.

-          Nous avons assez de preuves pour t’arrêter, tu sais.

-          Mais je n’ai rien dis pour que tu puisses penser que je sois passé à l’acte. Sauf évidemment les deux meurtres chez moi… Aïe. Ca va être dur de me disculper. Mais mon fils peut témoigner.

-          Ma parole a du poids.

-          Ton pistolet aussi. Rétorquais-je. »

Je reculais afin de toucher Marianne et l’inciter à partir d’ici.

« - Laisse ma sœur sortir en bas. Personnellement, je préfère m’éclipser par la fenêtre.

-          Je ne peux pas faire ça… Je ne connais toujours pas ton nom.

-           Et tu ne le sauras pas de sitôt. Maintenant, laisse passer ma sœur.

-          Et si je refuse ? Intervint-elle.

-          Tu ne peux pas, tu n’es pas en sécurité ici.

-          Pas plus qu’avec toi. »

Ses paroles me blessèrent plus que je ne l’aurais cru. Je fis de mon mieux pour ne pas paraître déstabilisée, mais au fond de moi, je savais que Marianne avait raison. Maintenant, elle n’était plus en sécurité avec moi.

« - J’ai un endroit où tu le seras, finis-je par dire après plusieurs minutes de silence. »

Marianne s’exécuta à contre cœur mais fut bloqué par le bras tendu de Nathan.

« - Nathan, ne joue pas avec ma patience. Grondais-je.

-          Je suis certes incapable de te tuer, mais tu es aussi incapable de tuer un innocent.

-          Ah… Tu n’as pas le droit de retourner mes phrases ! M’esclaffais-je. Tu as raison. Mais je n’aurais aucun scrupule à tirer dans les deux jambes et je ne crois pas que ta femme appréciera de te voir agoniser.

-          Tu parles beaucoup, petite, mais tu n’auras jamais le courage de tirer. Assura-t-il, un sourire sur le visage. »

J’eus un rictus amusé.  Le pire, c’est qu’il n’avait pas tort. Je n’avais pas l’intention de lui tirer dessus, et en partie parce que c’était stupide de tirer sur un flic, de surcroit chez lui. Les fois précédentes, je ne l’avais jamais blessé afin de le tuer, juste pour lui prouver que j’en étais capable. Certes, je tuais des gens, mais je ne tuais pas les innocents. Le sourire vainqueur de Nathan me donna envie de lui tirer dessus pour lui retirer cet air content.

« - Ca m’handicape beaucoup d’avoir un cœur, dis-je, m’éloignant vers la fenêtre. Laisse Marianne partir. Tu sais parfaitement que je ne ferais rien contre ma sœur et je sais où elle sera en sécurité. Et n’oublie pas que tu n’as rien contre moi.

-          Trois témoins qui t’ont surpris à entrer par effraction dans cette maison. Plus ton aveu sur les meurtres qui ont eut lieu chez toi. Et la preuve qu’une autre personne habite là bas.

-          Allons, allons… Je ne suis pas venue voler. Ce ne serait pas crédible, et tu es trop honnête pour raconter des bobards. Pour le reste… Je plaide coupable. Ca ne change rien au fait que tu n’as pas de preuve si je décide de me taire. Et dans tous les cas, c’était de la légitime défense.

-          Tu me fatigues… Souffla d’exaspération Nathan. Elle n’essaye jamais de laisser le dernier mot aux autres ? Lança-t-il à Marianne.

-          Jamais. Un énorme défaut.

-          Ca suffit maintenant. Repris-je d’un ton sévère. Marianne, sort d’ici. Et tu verras par toi-même que Robin va bien.

-          Je ne peux pas te laisser faire ça, rétorqua le policier. »

Je jetai le flingue loin de Nathan, dégaina un petit pistolet et tira sur lui qui se rapprochait dangereusement.  Nous nous écrasâmes au sol, lui sur moi qui tentait de me bloquer les membres. Et Dieu sait qu’il y parviendrait sûrement. Cet homme était musclé comme Popeye et j’étais persuadé que sa femme lui servait des épinards. Je réussis tout de même à lui tirer une nouvelle fois dessus, et la fléchette se planta dans son bras. Il mit un temps trop long avant de tourner de l’œil et de s’évanouir. Je soupirai, poussai le corps de Nathan avec une énorme difficulté, et me relevai aussi dignement que possible.

« - Putain de merde, une fléchette devrait suffire ! Vous dopez votre mari au dîner ? Lançais-je à Iris.

-          Que lui avez-vous fait ? Demanda cette dernière, un regard glacial.

-          Il dort comme un bébé, ne vous inquiétez pas.

-          Tu es vraiment infernal E… Intervint Marianne en ravalant mon prénom.

-          Maintenant, laissez Marianne sortir par devant et tu sais ou me retrouver, fis-je, en disparaissant dans la nuit.

-          Je suis étonné… Murmura Iris.

-          Pardon ?

-          Elle n’a pas l’air monstrueux…

-          Vous ne semblez pas affecté par le fait que quelqu’un ait menacé votre mari d’un révolver.

-          Ah… C’est sans doute à cause du métier de mon mari. Etre femme d’un flic, ça vous forge un caractère et Nathan maitrisait la situation… Jusqu’à maintenant. J’ai totalement confiance en lui. Il disait toujours que votre sœur était étrange et qu’en réalité, il y avait un bon fond derrière toutes ces plaisanteries… Je vous laisse partir Marianne. S’il y a une chose dont je suis sure, c’est que votre sœur ne vous veux que du bien. Je m’occupe de Nathan. Filez dont ! »

Ce sont les dernières choses que j’écoutais avant de déguerpir chercher une voiture et rejoindre Marianne. Nathan pensait que j’avais un bon fond ?
Encore déboussolé par cette rencontre, je dus retourner très loin pour récupérer mon véhicule que j’avais garé dans un parking payant. Je mis un certain temps avant de l’atteindre et décolla sur les chapeaux de roue retrouver Marianne. Il me fallut bien vingt minutes avant de l’apercevoir non loin du quartier de Nathan. Je m’arrêtais brusquement devant elle.

« - Monte. »

Marianne le fit, ne se privant pas de me foudroyer du regard.

« - Tu n’es pas possible Elena… J’en ai marre de tes conneries. Fit-elle à peine la porte fermée. Soit tu nous choisis nous, soit tu choisis les autres mais ça ne peut plus durer.

-          Arrête avec tes ultimatums à trois ronds…

-          Non Elena ! Coupa-t-elle en hurlant. Quelqu’un s’est introduit dans ma maison. Que se serait-il passé si j’avais été là ? Si ces meurtriers avaient décidé d’entrer dans la maison et tuer Robin ? Hein ? Non Elena. Ca suffit. J’en ai marre. Où que tu nous emmène, on va y rester tant que tu n’auras pas changé ce que tu fais. C’est une chose de mettre ta vie en danger, c’en ait une autre de nous mettre en danger à cause de ton foutu boulot !

-          Robin ne t’appartient pas... Me contentais-je de répondre. »

Boudeuse, je ne lui parlais pas du trajet. Surtout car je savais que j’avais tort. Enervé, je dépassai quelque limites de vitesses et arrivait chez Jean en un temps record. Je me garai brutalement, claquai la portière en sortant et croisai le regard de Jean.

« - Alors, lui as-tu passé un savon ? »

Je me contentai de l’insulter de tous les noms.

 

« - Il faut que je retourne là bas. »

Après m’être fait passer deux énormes savons, voir un troisième par mon fils, je décidai de retourner chez moi afin d’examiner la situation.

« - Emmène les loin, Jean. Très loin.

-          Ne t’en fait donc pas, ils seront en sécurité avec moi, me rassura Jean, en me tapotant le dos de cette manière paternel. Ne fais rien de déraisonnable, fillette. Tu laisserais trop de peine derrière toi.

-          Qui dont ? Lançais-je.

-          Je ne devrais même pas répondre à cette question totalement idiote. »

Je lui souris bêtement, lui colla un bisou mouillé sur la joue et câlina mon fils une dernière fois.

« - Je suis désolé de t’imposer ça, Marianne…

-          Je ne veux plus t’entendre. Coupa-t-elle, cinglante. Nous reviendrons lorsque tu auras enfin compris quelle est ta priorité. Nous, ou alors buter des gens. »

Marianne monta dans la grosse voiture noire de Jean du côté passager sans un mot de plus. Je pestai contre elle rageusement et installa Robin à l’arrière.

« - N’oublie pas, n’embête pas Marianne, sois un ange et mange correctement.

-          Traduction : Embête ta tante, sois un démon et surtout soit un râleur pour la nourriture, rétorqua Robin, le sourire aux lèvres. »

Je fis la grimace en lui plaquant un bisou bruyant sur le front en lui murmurant qu’il était le meilleur. Je leur fis un signe, mima un « je t’aime » à Robin qu’il comprit et m’apprêtais à sortir du garage. Quand je ne fus plus dans leur champs de vision, je surpris une question inattendue de Jean et ne pus m’empêcher de rester écouter furtivement.

« - Marianne, pourquoi Elena a-t-elle décidé de faire ce métier ? Demanda Jean.

-          Elle ne t’en a jamais parlé ?

-          Non, tu l’as connais.

-          C’est… Nos parents ont été tués quand nous étions jeunes. J’avais quinze ans, et Elena seulement douze. C’est l’âge suffisant pour comprendre ce qui se passe et comprendre ce que l’on a perdu. Elle ne l’a jamais accepté. Elle s’est renfermée, aie devenue une délinquante… Elle a tellement mal tournée... Elle ne faisait que des bêtises, ne dormait plus à la maison… Ca a été une période difficile. Nous avons survécu grâce à une gentille famille qui nous avait hébergés, des amis à nos parents, ainsi qu’à la somme que nous avions hérité. Dès que j’ai pu, j’ai déménagée pour les soulager, ils savaient à quel point Elena était perdue, mais c’était trop fatiguant.

-          Où est le père de l’enfant ? Avait murmuré Jean. »

J’entendis Marianne lui murmurer à son tour « chaque chose en son temps, Jean ». Puis je disparus.

 

« La tragédie doit nous permettre d'atteindre la sagesse. Elle ne doit pas nous servir de guide »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Commenter ce chapitre 
<< ( Préc ) ( Suiv ) >>



© Fanfic Fr 2003 - 2023