Cet automne le service Médiathèques et Bibliothèque de Grasse organise un concours de fan-fiction sur le thème de l’univers de Tolkien.
Si vous souhaitez participer sachez que votre production ainsi que votre fiche d’inscription sont à remettre par voie postale ou électronique (communication.bibliotheque@ville-grasse.fr) à la médiathèque de Grasse avant le 31 décembre et qu’il faudra vous limiter à 8000 mots maximum. Vous retrouverez toutes les informations dont vous aurez besoin dans le règlement du concours disponible sur le site de la médiathèque https://www.mediatheques.grasse.fr
Le véritable amour
[Histoire Terminée] | Auteur: Petite Dilly | Vue: 620 |
[Publiée le: 2012-05-12] [Mise à Jour: 2012-05-12] | ||
13+ Signaler | Yaoi (HxH)/One-Shot/Réflexions | Commentaires : 2 |
Drabble, yaoi. | ||
Crédits: Masami Kurumada, Toei Animation. |
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Le véritable amour[233 mots] |
Publié le: 2012-05-12 | ![]() |
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Le véritable amour
En réalité, il s’était déjà demandé comment certains sages et autres Grecs du passé avaient pu tenir l’amour entre hommes pour supérieur à celui qui unit un homme et une femme…
Peut-être parce que l’amour entre hommes et femmes était si ancré dans les habitudes qu’il en devenait automatique et médiocre. Car comment savoir si l’on aime, quand on nous a déjà montré qui l’on doit aimer ?
Peut-être parce qu’il était une duperie où l’amour-propre et le sexe cherchent leur rassasiement commun, un carnaval d’appâts grotesque qui fit tant d’innocentes victimes parmi les non initiés.
Peut-être parce qu’en des temps où la femme était privée d’une vie libre elle en devenait souvent calculatrice, vénale et jalouse, et que l’amour sans estime ne pouvait ni durer ni satisfaire une âme noble.
Peut-être enfin pour la simple raison que si un tel amour était assez fort pour perdurer, surpasser les interdits divers et se manifester involontairement devant lui, il devait être plus profond que tous les autres, et aucunement haïssable.
C’était à tout cela que songeait Ikki au moment où son ancien ennemi, en robe de moine, au milieu du brouhaha qui concluait le banquet, lui offrait discrètement sur un plateau une petite serviette blanche et chaude.
Il n’avait jamais pensé pour la norme et n’arrivait pas à se consoler de la tristesse sur son beau visage.
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