Hello à vous !

J’ai donc décidé d’écrire une petite suite. J’espère que vous aimerez autant que le premier.

Je l’avais fait il y a quelques semaines mais pas encore posté. En fait je le trouve moins bien que le premier mais je pense que c’est normal, après tout c’était surtout ce qu’il y a dans le premier qui était important.

Bref je divague !

Bonne lecture.

 

 

Les jours passent. Voilà bientôt un mois que je suis sortie de l’hôpital après.. Que ça s’est passé. Et depuis ce jour, je ne ressens plus le besoin de dire quoi que ce soit, de prononcer le moindre mot.. Et puis à quoi ça sert ? Rien ne me les ramènera.. Ne le ramènera.. J’ai perdu le goût de manger. Je n’y arrive plus.. Peut être qu’en continuant ainsi, je mourrais de faim et je pourrais enfin les rejoindre. Mes parents s’inquiètent vraiment et ne savent plus quoi faire. Ils ont même tenté de m’envoyer voir un psychologue. Mais je ne suis pas folle.. J’ai pas besoin d’un putain de psy pour me mâcher le cerveau.

 

Plus d’un mois.. Plus d’un moins que je sens ce vide au plus profond de moi. Ils me manquent tellement. Surtout lui..

 

Parfois la nuit, je rêve de lui. D’eux. Mais surtout de lui. J’ai tellement l’impression que c’est la réalité.. Que me réveiller me fend le cœur. Je n’arrive pas à oublier. Je n’arrive pas à les oublier. Et ça mes parents ne le comprennent pas. Ils ne savent pas qu’en me disant que de toute façon se n’était qu’un sale vaurien.. Qu’il n’était rien.. Que je trouverais un autre homme encore mieux.. Tous ça me fait mal. Ils ne comprennent pas. Ils ne se rendent pas compte à quel point je me sens coupable.

 

Ils ne se rendent pas compte à quel point je l’aimais.

 

Durant ce mois, j’ai souvent pensé à les rejoindre. De nombreuses fois le rasoir m’a tenté, le trente cinquième étage d’un immeuble, le bus, les médicaments.. N’importe quoi pourvu que je les rejoigne. Mais dans le fond, je ne voulais pas laisser mes parents.. Eux aussi je les aime. Et faut dire que je n’ai pas eu le courage.. Encore.

 

Je me suis décider à retourner en cours. Je ne pouvais pas indéfiniment rester cloîtré chez moi. Malgré ma jambe encore dans le plâtre, j’ai pu y allez.

Comme je le pensais, les élèves me regardent étrangement ainsi que les professeurs. La directrice m’ayant convoqué, je me suis dirigée vers son bureau. Comme tous le monde, elle me fait son sermon du « je sais que c’est difficile pour toi alors n’hésite pas à venir me voir si quelque chose ne va pas ».

 

Mais qu’est ce qu’ils ont tous merde avec ça. Je vais bien. Très bien même. En pleine forme. J’ai juste la jambe cassé.

 

Je suis donc retourné en classe. Evidemment, les regards se sont posés sur moi. Même le professeur ne me quitte pas des yeux. Cet idiot me souhaite un re-bienvenue et m’invite à allez prendre place. Les élèves me regardent toujours. En fait je m’en contre fiche carrément. Je m’installe tranquillement et j’écoute le cours.

 

Dans la cours, toutes les discussions sont tournés vers moi. Mais c’est pas possible. Il ne se passe rien dans leur petite vie de merde pour qu’ils se permettent tous de faire des réflexions. Parce que oui certaines réflexions sont quand même blessantes.

 

Je décide de m’asseoir sur un banc. Ce banc où toutes les trois on s’asseyait. Que de souvenirs m’envahissent.

 

« _ Hey Tenten, tu t’es encore engueulé avec Neji ?

   _ Ouais mais ce crétin m’énerve ! »

 

Neji nous rejoignait parfois avec ses amis. D’ailleurs, ils étaient venu me voir et comme d’habitude, me disais qu’ils étaient désolé et que si jamais j’avais besoin d’aide..

 

« _ Comment ça se passe avec Sasuke ?

   _ Pas si mal tu sais. Je l’aime vraiment.

   _ J’ai bien fait de t’avoir emmener avec moi alors ! »

 

C’est bien grâce à toi que je l’avais rencontré. Temari. Grâce à toi. Ton sourire me manque. Le tien aussi Tenten, il me manque. Vos rires.

 

« _ T’as vu la tête de cet abruti !

   _ J’aurais jamais penser que t’en serais capable.

 

Nous partîmes dans un fou rire interminable.. »

 

C’est horrible le vide que je sens en moi. Je n’entends même pas les rires autour de moi, ni les élèves qui parlent, rien. Je suis là, seule, assise sur ce banc. Notre banc.

 

« _ Je tiens à être la marraine de ton premier gosse avec Sasuke !

   _ Ah non ! Protesta une brune. C’est moi !

   _ On s’arrangera pour faire des jumeaux. »

 

Hélas, tous ça ne sera jamais possible. Aucun enfant de lui et aucune ne sera marraine. Jamais.

 

Toute la journée, je suis resté seule. Des élèves étaient venu me voir mais c’était surtout pour me pomper l’air du genre « comment tu vas ? Tu tiens le coup ? Comment tu fais pour ne pas craquer ? ». Bande d’idiot. Evidemment que je craque.

 

Après la fin des cours, je suis rester planté devant le lycée. En fait, je crois que j’avais l’espoir de le voir devant, avec son air ténébreux adossé contre un des poteaux en m’attendant.

 

« _ Qu’est ce que tu fais là ? tu n’avais pas cours.

   _ Pas contente de me voir ?

   _ Hm.. 

 

Il m’avait attrapé la nuque pour m’embrasser et m’avait lâché son sourire charmeur. »

 

Je sens quelques larmes coulées. Je crois finalement que je n’aurais jamais l’occasion de le revoir là, avec son air ténébreux adossé contre un de ses poteaux en m’attendant.

 

« _ Salut bébé.

 

J’avais sursauter, et en me retournant il s’étais emparer de mes lèvres.

 

   _ Quelle bonne surprise ! M’exclamais je.

   _ En parlant de ça j’en ai une bonne pour toi.

 

J’ouvris le paquet pour y découvrir un magnifique pendentif, représentant une aile d’ange. »

 

Je serrais son pendentif de toutes mes forces en pensant à lui et en laissant couler mes larmes. Je m’en foutais des regards qui pouvaient se poser sur moi. J’avais une envie folle de pleurer.

 

Mais une personne avait retenu mon attention. Cette fille. Elle était venu me voir. Elle n’avait pas du tout réagit comme la plupart des élèves. Elle est dans ma classe, mais je n’avais jamais réellement parlé avec elle.

 

Ino. Grande blonde au yeux bleus. C’est une fille gentille. Elle m’a proposé de porter mon sac. On a parlé durant tout le chemin. Cette fille est vraiment adorable. Je pense que l’on pourra être de bonne amie. Mais je ne préfère pas trop m’attacher. Je n’ai pas envie de perdre un autre être chère. Jamais plus. Ca ferait trop mal.

 

Durant des semaines, je ne parlais qu’à Ino. Je mettais rapproché d’elle et ensemble on se voyait souvent. Elle me comprenait je pense. Elle n’essayait jamais de me parler d’eux. C’est moi qui lui en parlait souvent et elle m’écoutait. Quand des élèves venaient vers moi en me parlant de cette histoire, elle les envoyer se faire voir.

 

Mes notes ayant chutées, mes parents ne savaient plus quoi faire. Ils se disputaient souvent à cause de moi. Mon père en devenait presque fou et ma mère en pleurait. Ils ne savaient plus s’y prendre avec moi. Je ne leur parlais presque plus. Mon père rejetait la faute sur ma mère et vice versa. Ca en devenait insupportable.

 

Un soir, je n’ai plus supporter les cris. Je suis parti sans rien dire et je suis allez chez Ino. Elle n’avait pas posé de question et m’avait accueilli chez elle. Entre temps, elle avait appelé mes parents pour les prévenir.

 

Plus tard, j’ai appris qu’ils voulaient divorcer. A vrai dire, ça ne ma pas fait grand chose. Leur relation se détériorait depuis longtemps et s’était aggravé depuis cet incident. Ils m’avaient autorisé à rester chez Ino. Même le psy qu’ils avaient engagé disait que c’était une bonne idée pour moi d’être avec une amie.

 

Durant l’année, Ino m’avait aider énormément. J’avais réussi à remonter mes notes et elle m’avait fait rencontré quelques uns de ses amis. D’ailleurs, elle voulait même m’arranger un coup mais ça n’avait pas marché et elle n’avait pas insister. Je ne me sentais pas encore bien pour commencer une relation. Il hantait toujours mes pensées.

 

« _ Je t’aime bébé. »

 

Ces derniers mots me hantaient sans cesse. Partout. Même dans mes rêves. J’en pleurais tous les soirs.

 

Finalement, la fin d’année se passe plutôt bien. J’ai eu mon bac. Ino aussi. Et j’étais retourné chez ma mère. Depuis qu’il avait divorcé, je jonglais entre ma mère et mon père.

 

Les mois passent. Les années passent. Ca fait maintenant près de trois ans. Trois ans qu’ils sont morts. J’avais pris un petit appartement avec Ino. Nous étions devenu meilleures amies. Je n’oublierais jamais tous ce qu’elle a fait pour moi.

Elle allait à une fac de droit, quand à moi j’avais opté pour une prépa. Grâce à elle, j’avais petit à petit oublier ce malheur. Bien sure, il restait toujours présent mais beaucoup moins qu’avant.

 

Encore une fois, je pensais être guéri et avoir oublier. Mais je ne sais pas pourquoi, et je ne sais pas qui, mais on s’acharnait sur moi.

 

Ino m’avait proposé ce jour là de partir voir son petit ami. Elle était venu me chercher devant mon école et nous sommes partis sur la route. Il habitait à l’autre bout de la ville.

 

Elle m’en parlait beaucoup de lui.

 

Encore une fois, je pensais que tout irait bien et je ne voyais vraiment pas ce qui pourrait gâcher une journée pareil.

 

La route était peu bondé. En fait, j’avais toujours gardé une hantise face aux véhicules depuis ce jour. Ino le savait mais elle m’avait promit que le trajet ne serait pas long.

 

Mais je crois que jamais je n’aurais imaginé ça.

 

On roulait tranquillement jusqu’à cet instant. Je n’ai pas compris tout de suite ce qui s’était passé mais il y a eu un choc, un bruit, des cris, des freins..

 

« des cris, des pleurs, des peurs.. »

 

Quelques minutes plus tard, je découvrais encore cette sensation. Ma tête me lançais et j’avais mal partout. D’un geste, j’enlevais ma ceinture. Je tournais la tête vers la gauche et je la vis.

 

Ino. Elle était assise mais elle semblait ne plus bouger. Sa tête penchait vers l’avant, accompagné d’une fine coulée de sang le long de sa chevelure blonde.

 

De toute mes forces, je hurlais, je criais, je pleurais. Je l’attrapais par les épaules la suppliant de se réveiller.

 

Pas elle. Non pas Ino. Pourquoi elle.. Non..

 

« … Je t’aime bébé. »

 

Des flashs me revinrent en tête. Je l’attrapais et me la secouais pour retrouver mes esprits. C’est là que des gens venaient pour m’aider à sortir.

 

Quel horreur. J’avais l’impression de revivre cette scène. Mais je ne pensais pas que ce que je verrais allais me rendre folle de rage.

 

En sortant de la voiture, je pus remarquer les dégâts. Il semblait qu’une voiture nous était rentré dedans en grillant un feu rouge. Je contournais la voiture d’Ino pour m’approcher de l’autre véhicule et là je le vis.

 

Impossible pensais je en premier. Non. C’était lui. Cet homme. Celui qui les avait tuer.

 

Je sentais mon cœur se serrer et bondir en moi. Mes poings se serrèrent ainsi que mes dents. Pourquoi il était là ? Ce salaud devrait être en prison pour des années encore. Si on me dit que c’est pour bonne conduite qu’il l’ont fait sortir alors là laissez moi rire.

 

Il était là en face de moi. Il eut tout d’abord un air surpris puis me sourit. Ce fils de.. Me souriait. Comment osait il. Espèce de pourriture.

 

J’ai couru vers lui pour lui en mettre une belle en pleine face et lui faire passer l’envie de sourire. Je lui attrapa sa veste en lui mis un coup de poing. Il hurla pour que je le lâche et me traitait de folle hystérique. Moi je continuais à hurler que ce n’était qu’un sal con et qu’il aurait du pourrire en prison.

 

Il me narguait. J’en croyais pas mes oreilles. Il me disait que je devais être maudite pour voir tous mes amis mourir et moi rester en vie. Que je devrais avoir honte.

 

Pauvre tâche. Son regard jaune me laissait de glace.

 

_ Ca doit être le destin.

 

Il ricanait. Enfoiré. J’ai envie de le tuer. Je sautais sur lui pour l’étrangler mais les passants m’ont retenu et m’ont éloigné de lui. Après ça je ne l’ai plus revu.

 

Je suis revenu vers Ino. Elle n’avait pas bougé. Mes larmes coulaient encore.

 

Suis je maudite ? Suis je condamné à voir tous les gens que j’aime mourir de cette façon ?

 

Finalement, l’ambulance était arrivée. Je ne supportais plus leur sirène. Ils ont emmené Ino et moi j’ai préféré partir.

 

J’avais décidé d’allez voir son petit ami et lui dire ce qui s’était passé. Mais comment s’y prendre ?

 

J’ai finalement trouvé son appartement, j’ai sonné et il m’a ouvert. J’ai monté les marches, difficilement car me tête tournait encore un peu et en passant ma main, du sang coulait encore un peu.

Je suis arrivé devant sa porte et quand il m’a ouvert, j’ai cru que mon cœur allait carrément sortir de ma poitrine.

 

Mon dieu mais je rêve. C’est lui. C’est lui ou j’hallucine ? Ou alors c’est le choc de l’accident. Il lui ressemble horriblement.

L’homme qui est en face de moi. Impossible. Les même cheveux, les même yeux, la même présence. Impossible. Mon cœur se serra et je cru que j’allais m’écrouler à terre. Ce que je fis.

 

Mes mains se posèrent sur ma tête et j’hurlais à m’en décrocher la mâchoire. Impossible..

 

L’homme vint s’approcher de moi effrayé par ce qu’il voyait. Après plusieurs minutes, ou entre temps il m’avait fait entrée et installé sur un divan, je lui racontais pour Ino. Je voyais son air changer et devenir triste et fermé. Je pense que si je n’aurais pas été là, il aurait pleuré.

 

C’est lui ou pas ? Je me le demande toujours. Il ne m’avait jamais parlé d’un quelconque jumeaux ou autre. Après une grande inspiration, je lui avais posé la question. Et il s’avérais que ce n’était pas lui.

 

J’avoue que j’avais eu un espoir que ce soit lui mais c’était impossible. Il m’a avoué qu’ils étaient frère. Il ne m’en avait jamais parlé de son frère et je ne sais pas pourquoi.

 

Après ça, nous avons parlé. Je ne savais pas que je lui viderais tous mon sac. Il en avait profité pour soigner ma blessure. Je lui avais tous dis. Tous ce que je ressentais.

 

Vers la fin de la journée, j’avais décidé de partir à l’hôpital pour voir Ino, une dernière fois. J’avais prévenu ses parents qui étaient venu. Ils avaient confirmé que c’était bien leur fille. Ils pleuraient.

 

J’espère que cette fois, cette pourriture finiras sa vie en prison. En fait je crois que la justice ne sera jamais rendu.

 

Quelques semaines plus tard, je suis allez voir Itachi et lui ai tout avouer. J’avais prévu de le tuer. Ce salaud. Celui qui avait enlever les vies de mes amis. Itachi essaya de m’en dissuader mais ma décision était prise.

 

Je suis parti folle de rage, sous la pluie. Comme ce jour..

Je suis allez à son domicile. Ce connard de merde n’avait même pas été jugé pour Ino.

 

J’ai sonné, il m’a ouvert et je l’ai menacé d’une arme. Encore une fois, il m’a sourit et s’approchait. Finalement, je n’arrivais pas à tirer et il n’était pas loin en s’avançant dangereusement de moi.

 

Mais je n’arrivais pas à tirer. Des larmes commençaient à couler et je le voyais se lécher les lèvres de plaisir.

 

C’est là que je sentis une pression sur mes épaules. Je tournais la tête et c’était lui. Il prit mon arme et tira sur cet homme. J’en restais encore choqué. Il avait tiré. Je le regardait alors dans les yeux en levant la tête et il me sourit.

 

_ Ne gâche pas plus ta vie.

 

Il me sourit et tous les deux, partirent en laissant le corps inerte gisant dans le sang.